Corrigé de la dictée Un film d’action

 
Un film d’action

On entend deux coups de feu, suivis d’un cri. À ce moment, un homme vêtu d’un complet olive dévale les escaliers derrière Le Gosier, un bar malfamé (mal famé) du centre-ville. Arrivé sur la rue, il bouscule des passants, renverse une poubelle, puis tire sur une voiture qui tente de lui barrer la route. Saisissant son arme par le canon, il assène un coup de crosse sur le cou du conducteur avant de l’empoigner par le collet et de le jeter par terre. Dans un sursaut d’énergie, le chauffeur plante son canif dans le tibia de son agresseur. En voyant l’échauffourée, une femme se met à hurler. Les protagonistes tentent de la rassurer et de lui expliquer la bévue. Faisant fi de leurs dires, elle leur flanque une volée de coups avant que ne résonne au loin une voix éclairante : «Coupez !» 
— Dictée Éric-Fournier


suivis : Un participe passé employé seul, c’est-à-dire non conjugué avec l’auxiliaire être ni avec l’auxiliaire avoir, s’accorde comme un simple adjectif avec le nom qu’il qualifie. Il suffit de poser la question qui est-ce qui est… ? ou qu’est-ce qui est… ? et d’accorder avec le nom qualifié.


Le Gosier : La majuscule est obligatoire : sur la lettre initiale d’un nom propre ou d’un mot employé comme nom propre.


malfamé : Qui a très mauvaise réputation, qui est fréquenté par des personnes louches, des malfaiteurs. Peut s’écrire : malfamé ou mal famé. Graphie rectifiée : malfamé (sans espace, trait d’union ou apostrophe).


assène : Donner (un coup) avec vigueur. Peut s’écrire : asséner ou assener. Conjugaison rectifiée : au futur et au conditionnel, é devient è. Les rectifications de l’orthographe recommandent qu’un verbe comme céder s’écrive désormais avec un accent grave au futur et au conditionnel (sur le modèle du verbe semer) plutôt qu’avec un accent aigu.

Je te cèderais volontiers ma place.

Plutôt que céderais.

Simon récupèrera son ordinateur dans deux jours.

Plutôt que récupérera.



par terre : Quelques grammairiens ont tenté d’attribuer des sens différents à par terre et à terre. Néanmoins, selon la plupart des grammairiens, ces différences ne reflètent pas l’usage : sauf pour quelques expressions figées, les deux expressions sont correctes et interchangeables. En fait, elles semblent ne s’opposer que selon le contexte d’utilisation (niveau de langue et région). En Europe, par terre est souvent considéré comme étant plus relâché que à terre ; par contre, au Québec, c’est l’opinion contraire qui prévaut.


échauffourée : Bagarre, bref combat confus entre adversaires qui se sont rencontrés par hasard ou non.


bévue : Méprise, erreur commise par ignorance, inadvertance.


faisant fi de : Faire fi de (qqch.) : ignorer, négliger délibérément, mépriser, dédaigner.



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dimanche 18 novembre 2007

 
 
Créé sur un Mac

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