Corrigé de Foire équestre

 
Foire équestre

À la foire équestre, nous pûmes admirer de splendides équidés. Il y avait de solides limoniers alezans presque aussi imposants que le fameux roussin de bois de l’antique ville de Troie. Dans le carrousel, nous observâmes une jockey parader sur sa haquenée baie. Au centre du manège, le long d’une longe, un goussaut moreau tournait au petit trot. Dans l’écurie, un palefrenier excité bichonnait deux appaloosas zains et un lipizzan rubican. Dans le box d’à côté, il y avait une pauvre haridelle isabelle qui rongeait son mors en attendant la mort et deux picouilles couleur citrouille. Ces mazettes faisaient pâle figure devant tous les palefrois. Mais que faisaient donc ces canassons parmi les bucéphales? 
— Dictée Éric-Fournier


pûmes : verbe pouvoir à la 1re personne du pluriel, conjugué au passé simple de l’indicatif.


équidé : n.m. Les équidés : famille de mammifères ongulés dont chaque patte est munie d’un seul doigt, comprenant le cheval, le zèbre et l’âne. Ici, équidé, déterminé par de et précédé d’un adjectif, s’accorde au pluriel :  de splendides équidés.


limonier : n.m. Cheval limonier ou limonier : cheval de trait destiné à l’attelage. Ici, limoniers, déterminé par de et précédé d’un adjectif, s’accorde au pluriel :  de solides limoniers.


alezan : adj. Dont la robe est d’un brun rougeâtre. Cet adjectif s’accorde en genre et en nombre, ici au masculin pluriel avec limoniers : limoniers alezans.


presque aussi : l’adverbe presque ne subit jamais l’élision. La seule occurrence élidée de ce mot se trouve dans le nom presqu’ile, nulle part ailleurs.


roussin : n. m. Grand cheval de guerre.


Troie : n. p. Ancienne ville du nord-ouest de l’Asie Mineure (Turquie), située près de la mer Égée, à l’entrée de l’Hellespont (détroit des Dardanelles). Homophone de : Troyes (ville de France).


carrousel : n. m. Parade au cours de laquelle les cavaliers exécutent certaines figures. ● Lieu où se donne cette parade.


observâmes : verbe observer à la 1re personne du pluriel, conjugué au passé simple de l’indicatif.


jockey : n. Personne dont le métier consiste à monter des chevaux de course. (m. s. jockey, m. pl. jockeys, f. s. jockey, f. pl. jockeys)


haquenée : n. f. Jument qui amble. ◆ [Vieux] Cheval de taille moyenne et d’allure douce monté par les dames. (f. s. haquenée, f. pl. haquenées) Élision : les formes élidées ou euphoniques sont interdites devant ce mot puisque son « h » initial est aspiré et non muet (la haquenée, sa haquenée).


bai : adj. Dont la robe est brun rouge et les crins noirs, en parlant d’un cheval. Une jument baie. (m. s. bai, m. pl. bais, f. s. baie, f. pl. baies) Cet adjectif s’accorde en genre et en nombre, ici au féminin singulier avec haquenée : sa haquenée baie. Homophone de : bée (Bouche bée : rester coi).


goussaut : n. m. Goussaut ou cheval goussaut : cheval trapu et fort.


moreau : adj. Dont la robe est d’un noir luisant, en parlant d’un cheval. (m. s. moreau, m. pl. moreaux, f. s. morelle, f. pl. morelles)


palefrenier : n. Personne qui est responsable du soin des chevaux.


appaloosa : n. m. Les appaloosas sont une race de chevaux sélectionnés par les Amérindiens Nimi'ipuu. Ces chevaux tirent leur nom de la rivière Palouse près de laquelle vivait cette nation autochtone. Ici, ce nom, déterminé par le numéral deux, s’écrit au pluriel : deux appaloosas.



zain : adj. m. Se dit d’un cheval dont la robe, d’une couleur uniforme, ne présente aucun poil blanc. Cet adjectif, toujours masculin, s’accorde en nombre, ici au pluriel avec appaloosas : deux appaloosas zains.


lipizzan : n. m. Le lipizzan est une race de cheval originaire d'un haras de Slovénie, situé à Lipica, près de Trieste.


rubican : adj. Se dit de la robe d’un cheval qui est noir, baie ou alezan et tachetée de blanc. (m. s. rubican, m. pl. rubicans, f. s. rubicane, f. pl. rubicanes) Confusion : ne pas confondre avec rubicond (se dit d’un visage rouge).


box : n. m. Stalle d’écurie servant à loger un seul cheval.


haridelle : n. f. Mauvais cheval efflanqué. Élision : les formes élidées ou euphoniques sont interdites devant ce mot puisque son h initial est aspiré et non muet (la haridelle, sa haridelle).



isabelle : adj. Dont la robe est d’une couleur brun jaune clair, en parlant d’un cheval. Cet adjectif reste toujours invariable : un cheval isabelle, des chevaux isabelle ; une jument isabelle, des juments isabelle. Bien qu’il ait la forme du prénom féminin (Isabelle), ce mot est masculin quand on l’emploie comme nom commun : un isabelle.


mors : n. m. Pièce de harnais que l’on passe dans la bouche du cheval et que l’on fixe à la bride. Homophone de : mort, mor, More ou Maure.


picouille : n. f. [Québec] [Familier] Mauvais cheval. Ici, ce nom, déterminé par le numéral deux, s’écrit au pluriel : deux picouilles.


mazette : n. f. [Vieux] Mauvais petit cheval. Ici, ce nom, déterminé par ces, s’écrit au pluriel : ces mazettes.


palefroi : n. m. [Anciennement] Cheval de parade, de marche. Ici, ce nom, déterminé par les, s’écrit au pluriel : les palefrois.



canasson : n. m. [Familier] [Péjoratif] Cheval. Ici, ce nom, déterminé par ces, s’écrit au pluriel : ces canassons.


bucéphale : n. m. [Soutenu] Cheval de parade ou de bataille. Ici, ce nom, déterminé par les, s’écrit au pluriel : les bucéphales.




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dimanche 4 mai 2008

 
 
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