escher ou
ècher ou
aicher ou
écher : v. Fixer l’esche (l’appât) à l’hameçon.
rebute : v.
rebuter au présent de l’indicatif, 3
e personne du singulier (sujet propositionnel :
ècher un hameçon). Inspirer de l’antipathie à.
plus d’un : le pronom numéral
un est toujours invariable.
plait ou
plaît : v.
plaire au présent de l’indicatif, 3
e personne du singulier (sujet :
il). Conjugaison rectifiée :
plait, sans accent circonflexe.
appâter : v. Garnir d’un appât.
lombric : n. m. Ver au corps divisé en anneaux, à la peau rosée, qui creuse des galeries dans la terre humide, dont il se nourrit, appelé couramment ver de terre.
ver : n. m. Petit animal au corps mou et allongé, qui ne possède pas de colonne vertébrale ni de pattes. À ne pas confondre avec les homonymes :
verre (« contenant »),
vert (« couleur »),
vers (« rime ») ou
vair (« fourrure »).
silicone : n. m. Substance chimique semblable aux composés organiques, dans laquelle le carbone est remplacé par le silicium. Genre : au Québec, ce mot s’emploie au masculin, alors que son emploi au féminin est plus courant ailleurs dans la francophonie.
cuillères ou
cuillers : n. f.
cuillère au pluriel. Pièce métallique brillante dont la forme rappelle celle d’un poisson, garnie d’hameçons, utilisée comme appât pour la pêche.
standards ou standard : adj. (s’accorde avec cuillères). S’il est vrai que certains ouvrages de référence continuent de considérer l’adjectif standard comme invariable (des cartes standard), plusieurs autres ouvrages permettent aussi, voire recommandent, la variabilité en nombre (des cartes standards).
Un emprunt a tendance à être d’abord intégré sous sa forme d’origine, qui ne respecte pas toujours les règles de la langue d’accueil. C’est le cas de l’adjectif anglais standard, qui est invariable, comme tous les adjectifs dans cette langue : c’est donc dans sa forme invariable qu’il a été d’abord été utilisé en français. Toutefois, la langue d’accueil assimile progressivement le mot emprunté en le pliant à ses règles. Ainsi, le pluriel standards est devenu fréquent et accepté en français, puisque le s marque habituellement le pluriel des adjectifs en français. D’ailleurs, conformément à cette tendance, les récentes rectifications orthographiques recommandent d’écrire l’adjectif standard avec un pluriel conforme au français, donc standards.
L’on pourrait se demander : pourquoi alors ne pas permettre également la variabilité en genre? Pourquoi ne pas écrire une carte
standarde, comme une femme
vantarde? Ce serait effectivement l’aboutissement logique de la francisation de cet adjectif, mais comme en français les règles de formation du féminin sont moins simples que celles de la formation du pluriel et entrainent plus souvent un changement de prononciation, l’usage semble en général moins pressé à marquer la variabilité en genre des emprunts que leur variabilité en nombre. De plus, l’adjectif
standard ne semble pas encore senti comme complètement autonome par rapport au nom masculin
un standard. À ce jour, aucun ouvrage de référence ne permet d’écrire une pièce
standarde, mais cela pourrait venir, si l’on en juge les quelques centaines d’occurrences de
standarde(s) que l’on peut relever chez les internautes francophones.
bleu et rouge ou bleues et rouges : quand deux ou plusieurs adjectifs de couleur sont coordonnés (unis par et), ils restent invariables si l’objet qu’ils qualifient contient toutes les couleurs mentionnées. Si, au contraire, l’objet qualifié ne contient qu’une des couleurs mentionnées, les adjectifs s’accordent alors en genre et en nombre avec le nom qu’ils qualifient.
Ici, on peut écrire bleu et rouge, si l’on comprend que chaque cuillère contient les deux couleurs mentionnées (du bleu et du rouge).
On peut toutefois écrire
bleues et rouges, si l’on comprend que les cuillères sont tantôt bleues, tantôt rouges, c’est-à-dire que chaque cuillère ne contient qu’une des deux couleurs mentionnées.
saint Pierre : quand on parle du saint lui-même, le mot
saint s’écrit avec une minuscule et sans trait d’union (la vie de saint
Sylvestre) ; quand on parle du jour mis sous la protection du saint, le mot saint s’écrit avec la majuscule et un trait d’union (le jour, la fête de la
Saint-Sylvestre). Bref :
la fête de saint Sylvestre se célèbre le jour de la Saint-Sylvestre.
marins pêcheurs ou
marins-pêcheurs : n. m.
marin pêcheur au pluriel. Marin qui fait la pêche.
péchés : n. m.
péché au pluriel. Transgression de la loi religieuse, de la loi divine. Homophone de :
pêcher (nom qui désigne un arbre ou verbe qui signifie « pratiquer la pêche »).
halieutiques : adj.
halieutique au pluriel (s’accorde avec
ressources). Relatif à la pêche.
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