péchés : n. m. péché au pluriel. Transgression de la loi religieuse, de la loi divine. À ne pas confondre avec l’homophone pêcher (nom qui désigne un arbre, ou verbe qui signifie « attraper des poissons »).
capitaux : adj. capital au masculin pluriel (s’accorde avec péchés). [Théologie] Les sept péchés capitaux. Les sept vices que l’on considère comme la source de tous les autres.
irascible : adj. Porté à se mettre rapidement en colère. Du latin irascibilis, « qui se met facilement en colère ».
métro-boulot-dodo : n. m. s. [Familier] La routine quotidienne du travailleur.
siphonnait : v. siphonner à l’imparfait de l’indicatif, 3e personne du singulier (sujet : La routine métro-boulot-dodo).
méninges : n. f. méninge au pluriel. [Familier] Les méninges : cerveau; intelligence.
maboul : adj. [Familier] Fou. De l’arabe mahbūl, « fou ». Le féminin maboule est également acceptable, puisque rien n’indique dans le texte si le pronom je réfère à une personne de sexe masculin ou féminin.
heurté : part. passé du verbe heurter au masculin singulier. En contexte pronominal, si le verbe possède un CD, on suit la même règle qu’avec l’auxiliaire avoir : accord avec le CD s’il est placé à gauche; invariabilité sinon. Ici, le participe passé reste invariable puisque le CD, l’orteil, est placé à droite du verbe (je me suis heurté l’orteil).
abattant(s) ou abatant(s) : n. m. abattant au singulier ou au pluriel selon le sens. Partie d’un meuble qu’on peut rabattre. Ici, la table peut être munie d’un ou de deux abattants; c’est ce qui explique qu’abattant puisse être au singulier ou au pluriel.
rouge cramoisi : adj. rouge apposé de l’adjectif cramoisi. Cramoisi : adj. Très rouge, en parlant de la peau. Quand on lui appose un adjectif ou un nom, l’adjectif de couleur reste toujours invariable; dans ces emplois de l’adjectif, c’est le nom commun qui est en fait sous-entendu : d’un rouge cramoisi.
aurait ou auraient : v. auxiliaire avoir au conditionnel passé, 3e personne du singulier (de préférence) ou du pluriel selon la nuance de sens (sujet : Aucune parole, aucun geste). S’il y a plusieurs sujets précédés de chaque, tout, nul, pas un, aucun, rien de ce qui, tout ce qui, le verbe s’accorde avec le sujet le plus rapproché (même si les sujets sont coordonnés) ou avec l’ensemble (au pluriel), selon l’intention que l’on a. Le verbe au singulier indiquerait que l’ensemble se ramène à une seule idée. Au pluriel, on envisage la totalité des éléments.
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