péchés : n. m. péché au pluriel. Transgression de la loi religieuse, de la loi divine. À ne pas confondre avec l’homophone pêcher (nom qui désigne un arbre, ou verbe qui signifie « attraper des poissons »).
capitaux : adj. capital au masculin pluriel (s’accorde avec péchés). [Théologie] Les sept péchés capitaux. Les sept vices que l’on considère comme la source de tous les autres.
avarice : n. f. Attachement excessif à l’argent et désir compulsif de l’accumuler.
séraphins ou Séraphins : n. m. séraphin ou n. m. pr. Séraphin au pluriel. [Québec] [Familier] Homme avare. Les noms propres prennent la marque du pluriel lorsqu’ils sont employés métaphoriquement. Au Québec, le personnage de Séraphin Poudrier, de Claude-Henri Grignon, est passé dans le langage populaire comme un synonyme d'avare. Dire d'un homme qu'il est « un vrai Séraphin » équivaut à dire qu'il est d'une grande avarice.
thésaurisaient : v. thésauriser à l’imparfait de l’indicatif, 3e personne du pluriel (sujet : Ils). [Soutenu] Amasser de l’argent sans le dépenser ou l’investir.
tous : adj. indéfini tout au masculin pluriel (s’accorde avec biens). Tout est adjectif indéfini et s’accorde quand il précède un déterminant (les) et qu’il modifie le nom qui le suit (biens).
puinée ou puînée : n. puiné au féminin. [Vieux] Cadet. Graphie rectifiée : puinée (sans accent circonflexe).
s’est enfuie : part. passé du v. s’enfuir au féminin singulier. L’accord du verbe en contexte pronominal dépend de la fonction du pronom réfléchi : 1. si le pronom est complément direct, le participe passé s’accorde avec le pronom complément (elles se sont comprises = elles ont compris QUI?); 2. si le pronom est complément indirect, le participe passé reste invariable (elles se sont nui = elles ont nui À QUI?); 3. si le pronom est sans fonction logique, le participe passé s’accorde avec le sujet (elles se sont évanouies = le pronom ne répond ni à la question QUI? ni à la question À QUI?).
Le verbe s’enfuir est dit essentiellement pronominal, c’est-à-dire qu’il s’emploie toujours avec un pronom réfléchi. Le pronom d’un verbe essentiellement pronominal est sans fonction logique (cas 3 ci-dessus); son participe passé s’accorde donc en genre et en nombre avec le sujet, ici la puinée (féminin singulier).
crié : part. passé du v. crier au masculin singulier. Le participe passé conjugué avec l’auxiliaire avoir reste invariable quand le complément direct (ici, la proposition «J’ai un cœur d’or, moi!») est placé à droite du verbe.
(avoir) un cœur d’or : cette expression est synonyme de généreux.
s’est répandue : part. passé du v. répandre au féminin singulier. Voir d’abord le premier paragraphe de l’entrée s’est enfuie, ci-dessus.
Dans se répandre, le pronom se est également sans fonction logique (il ne répond ni à la question QUOI? ni à la question À QUOI?); son participe passé s’accorde donc en genre et en nombre avec le sujet, ici la nouvelle (féminin singulier).
naitre ou naître : v. [Figuré] Commencer à exister, apparaitre. Graphie rectifiée : naitre (sans accent circonflexe).
quiproquo : n. m. Erreur qui fait qu’on prend une personne ou une chose pour une autre.
couta ou coûta : v. couter au passé simple de l’indicatif, 3e personne du singulier (sujet : son avarice). Graphie rectifiée : couter (sans accent circonflexe).
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