quatre : déter. num. m. pl. Le déterminant numéral quatre est toujours invariable.
Empire mongol : quand le mot empire désigne un pays ou une époque particulière, il prend la minuscule s’il est suivi d’un nom propre ou équivalent (l’empire d’Autriche, l’empire du Milieu) et prend la majuscule s’il est suivi d’un adjectif (l’Empire mongol, l’Empire romain, l’Empire britannique).
embrasa : v. embraser au passé simple, 3e personne du singulier (sujet : l’Empire mongol). [Soutenu] Enflammer. À ne pas confondre avec le verbe paronyme embrasser, qui signifie « donner un baiser », et s’écrit avec deux s.
Eurasie : n. pr. f. Masse continentale formée par l’Asie et l’Europe et souvent considérée comme un continent unique.
mer Noire : n. pr. f. Mer intérieure entre l’Europe et l’Asie, entourée de la Bulgarie, la Roumanie, l’Ukraine, la Russie, le Caucase et la Turquie.
Il arrive qu’un toponyme naturel se compose d’un nom commun générique (ici, mer) et d’un élément distinctif (ici, Noire). Dans ce cas, le nom commun générique (mont, lac, mer, détroit, golfe, etc.) s’écrit avec une minuscule et l’élément distinctif s’écrit avec une ou des majuscules, selon qu’il s’agit d’un mot simple ou composé.
mer Jaune : n. pr. f. Mer d’Asie entre la Chine (à l’ouest) et la Corée (à l’est).
Il arrive qu’un toponyme naturel se compose d’un nom commun générique (ici, mer) et d’un élément distinctif (ici, Jaune). Dans ce cas, le nom commun générique (mont, lac, mer, détroit, golfe, etc.) s’écrit avec une minuscule et l’élément distinctif s’écrit avec une ou des majuscules, selon qu’il s’agit d’un mot simple ou composé.
Menés : part. passé du v. mener employé comme adjectif, au masculin pluriel (s’accorde avec cavaliers).
Gengis Khan : n. pr. m. Temudjin ou Gengis Khan (v. 1167-1227). Fondateur de l’Empire mongol. Il unifia les tribus mongoles et constitua par ses conquêtes en Asie un immense empire s’étendant de Pékin à la Volga.
steppes : n. f. steppe au pluriel. Grande plaine à végétation pauvre et herbeuse, dépourvue d’arbres, au climat sec.
hameau : n. m. Groupe isolé de maisons à la campagne. Élision : les formes élidées ou euphoniques sont interdites devant ce mot puisque son h initial est aspiré et non muet (le hameau, et non *l’hameau).
deux-cent-mille OU deux cent mille : cent prend le pluriel si les deux conditions suivantes sont remplies en même temps :
• Il y a plusieurs cent (trois-cents) ;
• Cent n’est pas suivi d’un autre nombre à droite.
Ici, comme cent ne remplit pas la deuxième condition, il reste invariable.
Le nombre mille ne prend jamais de s.
Graphie rectifiée : considérant que la présence de traits d’union seulement entre les nombres inférieurs à cent est difficilement justifiable, les rectifications de l’orthographe recommandent de lier désormais toutes les composantes d’un nombre complexe, que celles-ci soient ou non inférieures à cent, et même en présence d’un et (vingt-et-un).
massacrés : part. passé du verbe massacrer au masculin pluriel (s’accorde avec prisonniers). Le participe passé conjugué avec l’auxiliaire être s’accorde avec le sujet, ici prisonniers.
Bagdad : n. pr. Capitale de l’Irak, sur la rive gauche du Tigre. Ancienne capitale des Abbassides.
fut : v. être au passé simple, 3e personne du singulier (sujet : cet empire). Attention : le u s’écrit sans accent circonflexe au passé simple (comme ici), alors qu’il s’écrit avec un accent circonflexe au subjonctif imparfait (exemple : Bien qu’il fût petit, Luc était très fort).
kanats OU khanats : n. m. kanat au pluriel. Pays, territoire soumis à un kan (titre des souverains mongols, des chefs tartares, turcs.). Graphie rectifiée : kanat (avec une graphie conforme aux règles françaises). Homophone de : kana (« caractère japonais ») ou canna (« plante à larges feuilles »).
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