Corrigé de Affabulations tricolores
affabulations : n. f. affabulation au pluriel. Arrangement de faits qui travestissent plus ou moins la vérité.
tricolores : adj. tricolore au pluriel (s’accorde avec affabulations). Qui est formé de trois couleurs. Fleur tricolore. Drapeau tricolore de la République française. [Spécialement] Qui contient les trois couleurs du drapeau français, soit le bleu, le blanc et le rouge. Cocarde tricolore. L’écharpe tricolore d’un maire.
aux alentours de : loc. prép. Pas très loin de.
Action de grâces OU Action de grâce : loc. nom. Jour férié au Canada (deuxième lundi d’octobre) et aux États-Unis (quatrième jeudi de novembre), appelé Thanksgiving Day en anglais. Le nom grâce s’écrit au singulier ou au pluriel dans cette expression. Dans les noms de fêtes, on met habituellement la majuscule au nom spécifique et on laisse la minuscule au nom générique du type fête ou jour (le jour de l’Action de grâce(s)).
euphorie : n. f. Sensation intense de bienêtre, de bonheur, de joie.
immanquablement : adv. De manière immanquable; inévitablement, à coup sûr.
Canadiens OU Canadien : n. pr. Diminutif utilisé par la presse et les partisans pour désigner l’équipe de hockey des Canadiens de Montréal. Note : quand le nom de l’équipe est précédé d’un déterminant singulier (du), Canadien se rencontre aussi bien au singulier (du Canadien) qu’au pluriel (du Canadiens).
s’enorgueillissant : v. pron. s’enorgueillir au participe présent. Se flatter de.
vingt-quatre : dét. num. Règle du nombre : vingt prend la marque du pluriel si les deux conditions suivantes sont remplies en même temps :
1.Il y a plusieurs vingt (ce qui n’est pas le cas ici).
2.Vingt n’est pas suivi d’un autre nombre à droite (ce qui n’est pas le cas ici, puisque vingt est suivi du nombre quatre).
Règle du trait d’union : dans un nombre composé, on met un trait d’union entre deux éléments quand la valeur de chacun d’eux est inférieure à cent et qu’ils ne sont pas déjà liés par et. Cette règle s’applique aussi bien aux nombres indiquant la quantité (vingt-quatre) qu’aux nombres indiquant le rang (vingt-quatrième). Rectifications : considérant que la présence de traits d’union seulement entre les nombres inférieurs à cent est difficilement justifiable, les rectifications de l’orthographe recommandent de lier désormais toutes les composantes d’un nombre complexe, que celles-ci soient ou non inférieures à cent, et même en présence d’un et.
coupes Stanley : loc. nom. f. coupe Stanley au pluriel. Trophée en forme de coupe accordé au vainqueur de la saison, au hockey. La Coupe Stanley, à l'origine une simple coupe en argent, d'une valeur de 10 livres, fut offerte en 1892 par Frederick Arthur Stanley, premier baron Stanley de Preston, 16e comte de Derby, à la dernière année de son mandat comme gouverneur général du Canada. Elle devait servir de trophée décerné chaque année au « club de hockey champion du Dominion ». Note : dans une dénomination désignant officiellement un prix, une distinction ou une récompense, on met la minuscule si le générique (coupe) est suivi immédiatement d’un nom propre (Stanley).
Bleu-blanc-rouge : n. m. Surnom utilisé pour désigner l’équipe de hockey des Canadiens de Montréal, en référence aux couleurs de l’uniforme de l’équipe.
Ligne nationale de hockey : n. f. Association professionnelle nord-américaine regroupant des équipes de hockey sur glace du Canada et des États-Unis. Même si, dans le sigle L.N.H., toutes les lettres prennent la majuscule, on évite la prolifération de celles-ci dans les titres en français (contrairement aux conventions en anglais). Dans un nom d’organisme comme celui-ci, c’est habituellement le premier nom seulement qui porte la majuscule.
quelques-uns : pron. indéf. quelqu’un au masculin pluriel (réfère au nom partisans).
arborent : v. arborer au présent de l’indicatif, 3e personne du pluriel (sujet : quelques-uns). Dresser (qqch.), élever. Arborer un pavillon. [Par extension] Porter (qqch.) avec fierté
Sainte-Flanelle : n. f. Surnom utilisé pour désigner l’équipe de hockey des Canadiens de Montréal, en référence à l’ancien tissu dont étaient faits les chandails portés par ses joueurs.
étendard : n. m. Signe de ralliement, symbole d’une cause pour laquelle on lutte.
québécoise : adj. québécois au féminin singulier (s’accorde avec émancipation). Le gentilé (nom ethnique) garde la minuscule quand on l’emploie comme adjectif.
coup de patin : loc. nom. m. [Québec] Technique de patinage.
gardien de but OU gardien de buts : loc. nom. m. [Sports] Joueur qui défend le but dans certains sports d’équipe.
infaillible : adj. (s’accorde avec gardien de but). Qui ne se trompe jamais. Qui ne peut manquer d’avoir les résultats prévus.
scander : v. [Courant] Dire (qqch.) en insistant sur chaque syllabe, en détachant des groupes de mots. La foule en liesse scandait le nom de son héros.
sobriquets : n. m. sobriquet au pluriel. Nom que l’on donne à quelqu’un à partir d’une de ses caractéristiques.
renait OU renaît : v. renaitre au présent de l’indicatif, 3e personne du singulier (sujet : l’espoir). Graphie rectifiée : renait (sans accent circonflexe).
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dimanche 11 septembre 2011