Voici La Grande Dictée Éric-Fournier 2013, composée par Eliane Cloutier et lue par Kim Thúy. (135 pièges) (59 minutes)
Ben Thanh : nom propre. Nom du marché dont il est question dans cette dictée. Construit en 1914, c’est le plus vieux, le plus grand, le plus animé de tous les marchés. Le marché est surmonté d’un vaste dôme de 28 m de diamètre et l’entrée principale se distingue grâce à son beffroi (tour de guet).
imaginée : part. passé du verbe imaginer au féminin singulier. Le participe passé conjugué avec l’auxiliaire avoir s’accorde avec le complément direct quand celui-ci est placé à gauche. C’est le cas ici du complément direct, le pronom l’, mis pour cette excursion (féminin singulier).
labyrinthique : adj. (s’accorde avec le pronom complément direct l’, mis pour excursion). Dont l’absence de repères et les nombreux détours rappellent un labyrinthe.
à souhait : loc. adv. Autant que l’on désire. Souhait s’écrit au singulier dans cette expression.
réveille-matin : n. m. Appareil indiquant l’heure et dont la sonnerie se déclenche automatiquement à une heure déterminée à l’avance. Attention : c’est le verbe réveille (et non le nom masculin réveil) qu’on retrouve dans ce nom composé.
empressée : part. passé du verbe empresser au féminin singulier. Le participe passé en contexte pronominal s’accorde avec le sujet, ici le pronom elle, quand le pronom réfléchi est sans fonction logique.
chambrette : n. f. Petite chambre.
gite OU gîte : n. m. Logement, maison où l’on peut coucher. Graphie rectifiée : gite (sans accent circonflexe).
recommandé : part. passé du verbe recommander au masculin singulier. Le participe passé employé seul s’accorde comme un simple adjectif avec le nom auquel il se rapporte, ici le nom masculin singulier gite
accueil : n. m. Lieu d’un établissement où l’on accueille les visiteurs. Attention à la terminaison particulière de ce nom : –ueil.
héler : v. [Par extension] Appeler quelqu’un en mettant ses mains en cornet autour de sa bouche; appeler quelqu’un de loin.
mototaxi OU moto-taxi : n. f. Dans certains pays, moto conduite par un chauffeur et assurant un service payant de transport de personnes. Ce nom s’emploie aussi au masculin (un mototaxi).
mythique : adj. (s’accorde avec marché). Qui a les caractères d’un mythe; que l’on considère comme un mythe.
Saigon OU Saïgon : nom propre. Ancien nom d’Hô Chi Minh-Ville. Ville du Vietnam, métropole du pays, dans le sud, port sur la rivière Saigon, près du delta du Mékong, à 80 km de la mer de Chine. Siège de la cathédrale romane Notre-Dame, faite de briques rouges, et site de nombreuses pagodes.
Ces : dét. dém. ce au féminin pluriel (détermine halles). On sait qu’il s’agit du déterminant démonstratif (ces) quand on peut ajouter à droite du nom la particule –là (ces halles-là). À ne pas confondre avec ses, déterminant possessif (« qui lui appartiennent »).
halles : n. f. halle au pluriel. Grand emplacement couvert servant au commerce en gros. Ici, le nom halles est employé dans un sens un peu plus général, comme synonyme de marché couvert. À ne pas confondre avec les noms hall (« grand vestibule largement ouvert ») et hâle(« bronzage »). On accepte aussi la majuscule (ces Halles).
sensationnelles : adj. sensationnel au féminin pluriel (s’accorde avec halles). Qui impressionne beaucoup. Attention au double n !
tout : adv. L’adverbe tout signifie « totalement » ou « très », et est généralement invariable. Il s’accorde cependant (pour des raisons de prononciation) quand il précède un mot féminin qui commence par une consonne ou par un h aspiré. Dans ce cas, tout s’écrit au féminin, singulier ou pluriel selon le nombre du mot qu’il précède (une auto toute neuve; des fillettes toutes honteuses). Ici, tout précède l’adjectif verbal indiquées, qui commence par une voyelle : il reste donc invariable.
indiquées : part. passé du verbe indiquer au féminin pluriel. Le participe passé employé seul s’accorde comme un simple adjectif avec le nom auquel il se rapporte, ici le nom féminin plurielhalles.
chineuse : n. chineur au féminin singulier. [Familier] Brocanteur; personne qui aime fréquenter les marchés d’occasion.
hors pair : adj. Exceptionnel. Attention : c’est le nom masculin pair qu’on retrouve dans cette expression, et non le nom féminin paire (« ensemble de deux choses identiques »). Le nom masculin pair signifie « personne de même rang, de même dignité, de même fonction »; hors pairsignifie donc « qui n’a pas d’égal, de personne du même rang ou de même dignité ».
trempe : n. f. Vigueur du caractère, fermeté morale.
allées : n. f. allée au pluriel. Passage entre des rangées de bancs, de sièges, d’étagères, etc. À ne pas confondre avec le verbe infinitif aller.
exigües OU exiguës : adj. exigu au féminin pluriel (s’accorde avec allées). Caractérisé par un espace restreint, limité. Graphie rectifiée : exigüe; dans les suites de lettres ‑gue‑ et ‑gui‑, les rectifications de l’orthographe recommandent de mettre désormais le tréma sur le u, puisque c’est cette voyelle qui est prononcée, et non le e muet (sur lequel le tréma se trouve traditionnellement).
à perte de vue : loc. adv. Aussi loin que l’on peut voir.
remplies : part. passé du verbe remplir au féminin pluriel. Le participe passé employé seul s’accorde comme un simple adjectif avec le nom auquel il se rapporte, ici le nom féminin plurielallées.
de toutes sortes : loc. adj. De toutes catégories, de tout ordre. Toutes et sortes sont au pluriel dans cette expression, où le déterminant les est sous-entendu : de toutes les sortes.
aire : n. f. Zone, secteur. À ne pas confondre avec les noms homophones air (« mélange gazeux ») et ère (« époque »).
étals : n. m. étal au pluriel. Table sur laquelle on expose les denrées dans un marché.
durians : n. m. durian au pluriel. Fruit comestible du durian (arbre fruitier de grande taille du Sud-Est asiatique), à forte odeur, hérissé d’épines acérées.
ramboutans OU rambutans : n. m. ramboutan au pluriel. Petit fruit tropical originaire de Malaisie, à peau hérissée de pointes crochues et à chair blanchâtre.
corossols : n. m. corossol au pluriel. Gros fruit tropical, à la peau hérissée de pointes.
pointus : adj. pointu au masculin pluriel (s’accorde avec durians et corossols). Qui se présente sous forme de pointes.
pomélos OU pomelos : n. m. pomélo au pluriel. Fruit juteux à pulpe blonde ou rose. Graphie recommandée par les rectifications orthographiques : pomélo.
qumquats OU kumquats : n. m. qumquat au pluriel. Arbuste du genre citrus. Fruit de cet arbuste, que l’on mange confit. Graphie recommandée par les rectifications orthographiques : qumquat.
acidulés : adj. acidulé au masculin pluriel (s’accorde avec pomélos et qumquats). Légèrement acide.
pitayas : n. m. ou f. pitaya au pluriel. Fruit d’un cactus épiphyte (« qui pousse sur d’autres végétaux, sans être un parasite »), à peau rose, aux excroissances pointues et dont la pulpe, blanche ou rouge, est parsemée de pépins noirs. Ce nom s’emploie aussi bien au masculin qu’au féminin (un pitaya ou une pitaya). On dit aussi pitahaya.
alkékenges : n. m. alkékenge au pluriel. [Botanique] Physalis vivace ornemental appelé également coqueret, amour-en-cage ou, au Québec, cerise de terre. Fruit de cette plante.Physalis : genre de plantes vivaces de la famille des solanacées, dont le calice s’accroit en une sorte de cage membraneuse contenant le fruit à maturité.
murs OU mûrs : adj. mûr au masculin pluriel (s’accorde avec pitayas et alkékenges). Qui a atteint un état de développement avancé, qui est en état d’être récolté, en parlant d’un fruit. Graphie rectifiée : mur (sans accent circonflexe).
myrobolans : n. m. myrobolan au pluriel. [Vieux] Fruit séché de divers badamiers de l’Inde utilisé autrefois pour ses propriétés médicinales et de nos jours pour la tannerie. On dit aussi myrobalan.
mis : part. passé du verbe mettre au masculin pluriel. Le participe passé employé seul s’accorde comme un simple adjectif avec le nom auquel il se rapporte, ici le nom masculin plurielmyrobolans.
sécher : v. Rendre sec. Ce verbe s’écrit avec un accent aigu à l’infinitif.
caramboles : n. f. carambole au pluriel. Fruit tropical comestible produit par le carambolier et dont la section a la forme d’une étoile, de couleur orangée et translucide, appelé pomme de Goa dans les Antilles.
sapotes : n. f. sapote au pluriel. Sapotille; fruit du sapotier, assez petit, charnu et très sucré.
sucrées : adj. sucré au féminin pluriel (s’accorde avec caramboles et sapotes).
Près : adv. À une courte distance. Ne pas confondre avec l’adjectif homophone prêt (« apte »).
bouibouis OU bouis-bouis : n. m. bouiboui au pluriel. [Familier] Petit café-concert, petit restaurant souvent de qualité inférieure. Graphie recommandée par les rectifications orthographiques : bouiboui (sans trait d’union).
rabatteurs : n. rabatteur au masculin pluriel. Personne qui fournit des clients à un commerçant ou à une entreprise, des adhérents à un parti. Ce nom s’écrit avec deux t, comme rabattre.
interpelaient OU interpellaient : v. interpeler à l’indicatif imparfait, 3e personne du pluriel (sujet :des rabatteurs). Appeler quelqu’un; lui adresser la parole (d’une manière brusque) pour attirer son attention, lui demander quelque chose ou l’insulter. Graphie rectifiée : interpelaient, avec un seul l, conformément à la prononciation. Quand il est suivi d’un double l (ou d’un double t), le e se prononce « è » (appellation, coccinelle, vaisselle, etc.). Dans les autres cas, la consonne qui suit devrait être simple, et non double. Dans un petit nombre de mots, les rectifications de l’orthographe suppriment la consonne superflue, de sorte que la graphie soit conforme à la prononciation (e, comme dans le).
badauds : n. badaud au masculin pluriel. Personne qui s’arrête dans ses flâneries à regarder les spectacles les plus quelconques, en s’étonnant de tout, en admirant tout.
à qui mieux mieux : loc. adv. En rivalisant l’un avec l’autre. Cette expression s’écrit sans traits d’union.
désaltérer : v. Se désaltérer : étancher sa soif en buvant.
rassasier : v. Se rassasier : assouvir sa faim, se nourrir à satiété.
nems : n. m. nem au pluriel. Petite crêpe de riz fourrée, roulée et frite.
fourrés : adj. fourré au masculin pluriel (s’accorde avec nems). Dont l’intérieur est garni, en parlant d’une pâtisserie.
shiitakes : n. m. shiitake au pluriel. Sorte de champignon comestible.
sautés : adj. sauté au masculin pluriel (s’accorde avec shiitakes).
barbot : n. m. Petit poisson d’eau douce, à chair comestible, aussi connu sous le nom de barbote, barbotin ou loche. Un barbot peut aussi être un gribouillage (emploi québécois); dans ce sens, on écrit aussi barbeau. Mais, pour le poisson, seule la graphie barbot existe.
citronnelle : n. f. Plante graminée tropicale, dont diverses espèces sont cultivées dans les régions tropicales pour leurs huiles essentielles aromatiques. Attention : ce nom s’écrit avec deux n.
nuocmam OU nuoc-mam OU nuoc-mâm : n. m. Sauce vietnamienne faite de poisson macéré dans une saumure.
insatiable : adj. (s’accorde avec gourmande). Qui ne peut être assouvi.
réjoui : part. passé du verbe réjouir au masculin singulier. Le participe passé conjugué avec l’auxiliaire avoir reste invariable quand le complément direct (ici les cordons-bleus) est placé à droite.
cordons-bleus : n. cordon-bleu au masculin pluriel. Personne très habile pour la cuisine. Les deux noms prennent la marque du pluriel. Attention : le pluriel de bleu est bleus, avec un s.
vietnamiens : adj. vietnamien au masculin pluriel (s’accorde avec cordons-bleus). Quand on l’emploie comme adjectif, le gentilé (nom ethnique) s’écrit avec une minuscule.
regardée : part. passé du verbe regarder au féminin singulier. Le participe passé conjugué avec l’auxiliaire avoir et suivi d’un verbe à l’infinitif (se pourlécher) s’accorde avec le complément direct si celui-ci est placé à gauche et que ce complément direct est aussi l’agent de l’infinitif qui suit. C’est le cas ici, puisque le complément direct de regarder, le pronom l’, est à gauche et qu’il représente notre insatiable gourmande, agent de l’infinitif (c’est en effet notre insatiable gourmande qui se pourlèche de plaisir). On accorde donc le participe passé au féminin singulier.
se pourlécher : v. pron. Passer sa langue sur ses lèvres en signe de contentement, de gourmandise. Attention : ce verbe s’écrit avec un accent aigu à l’infinitif.
engloutissait : v. engloutir à l’indicatif imparfait, 3e personne du singulier (sujet : elle). Dévorer avec appétit.
leurs : dét. poss. leur au masculin pluriel (détermine mets). Ici, il est question de plusieurs mets, d’où le pluriel.
mets : n. m. mets au pluriel. Aliment cuisiné. Ce nom s’écrit toujours avec un s (un mets, des mets).
savamment : adv. Avec art, habileté; ingénieusement. Astuce : cet adverbe s’écrit en –ammentcomme l’adjectif correspondant, savant.
assaisonnés : part. passé du verbe assaisonner au masculin pluriel (s’accorde avec mets). Auquel on a ajouté des épices, des aromates afin d’en relever le gout. Le participe passé employé seul s’accorde comme un simple adjectif avec le nom auquel il se rapporte, ici le nom masculin pluriel mets.
gouté OU goûté : part. passé du verbe gouter au masculin singulier. Le participe passé avec avoir dont le complément direct est le pronom en reste toujours invariable, peu importe ce que enreprésente. Graphie rectifiée : gouté (sans accent circonflexe).
ad vitam aeternam : loc. adv. Pour toujours, à jamais. La ligature est facultative dans aeternam :aeternam ou æternam.
juré : part. passé du verbe jurer au masculin singulier. Le participe passé en contexte pronominal qui possède un complément direct suit la même règle que celle de l’auxiliaire avoir, c’est-à-dire qu’on l’accorde si le complément direct est à gauche, et qu’on ne l’accorde pas si le complément direct est à droite. Ici, le complément direct de jurer est le groupe verbal d’errer du côté du bazar des soieries. Puisque ce complément direct est placé à droite, le participe passé juré reste invariable.
errer : v. Aller sans but dans des directions diverses. À ne pas confondre avec le verbe homophone airer (« faire son nid, en parlant d’un oiseau de proie »).
bazar : n. m. Dans les pays orientaux et en Afrique du Nord, marché public.
soieries : n. f. soierie au pluriel. Les soieries : tissus de soie.
brillantés : n. m. brillanté au pluriel. Étoffe de coton présentant des décorations brillantes tissées en relief.
chamarrés : adj. chamarré au masculin pluriel (s’accorde avec brillantés). Rehaussé d’ornements, de couleurs.
damas : n. m. damas au pluriel. Tissu dont les mêmes dessins apparaissent à l’endroit satinés sur fond de taffetas et à l’envers en taffetas sur fond satiné. Le s final se prononce ou non.
froufroutants : adj. froufroutant au masculin pluriel (s’accorde avec damas). Qui produit un froufrou, un bruit léger de froissement d’étoffe.
ikats : n. m. ikat au pluriel. Étoffe dont les fils teints sont disposés de façon à former des motifs réguliers.
bariolés : adj. bariolé au masculin pluriel (s’accorde avec ikats). Couvert de diverses couleurs vives, souvent mal assorties. Cet adjectif s’écrit avec un seul r.
disputaient : v. disputer à l’indicatif imparfait, 3e personne du pluriel (sujet : Les brillantés chamarrés, les damas froufroutants et les ikats bariolés). Se disputer qqch. : chercher ensemble à s’arracher ce à quoi on tient.
ébloui : adj. masculin singulier (s’accorde avec regard).
ceinturons : n. m. ceinturon au pluriel. Ceinture solide sur laquelle on peut fixer des accessoires.
marron : adj. Qui est d’une couleur dont les manifestations sont similaires à la couleur de la peau des marrons; brun-rouge. Cet adjectif de couleur est toujours invariable.
décorés : part. passé du verbe décorer au masculin pluriel. Le participe passé employé seul s’accorde comme un simple adjectif avec le nom auquel il se rapporte, ici le nom masculin plurielceinturons.
taels OU taëls : n. m. tael au pluriel. Ancienne unité monétaire chinoise. Graphie rectifiée : tael(sans tréma).
côtoyaient : v. côtoyer à l’indicatif imparfait, 3e personne du pluriel (sujet : Des ceinturons marron décorés de taels d’or). Être très rapproché. Ce verbe, de la même famille que le nom côté, s’écrit aussi avec un accent circonflexe.
poux-de-soie OU poux de soie OU pouts-de-soie OU poults-de-soie : n. m. pou-de-soie au pluriel. Étoffe de soie sans lustre et à gros grain. Étymologie : du latin pultis, « bouillie de farine ».
moirés : adj. moiré au masculin pluriel (s’accorde avec poux-de-soie). Qui a les reflets chatoyants de la moire. Moire : traitement que l’on fait subir à certaines étoffes en écrasant irrégulièrement leur grain, ce qui leur donne un aspect chatoyant. Étoffe ayant subi ce traitement.
tout : adv. L’adverbe tout signifie « totalement » ou « très », et est généralement invariable. Il s’accorde cependant (pour des raisons de prononciation) quand il précède un mot féminin qui commence par une consonne ou par un h aspiré. Dans ce cas, tout s’écrit au féminin, singulier ou pluriel selon le nombre du mot qu’il précède (une auto toute neuve; des fillettes toutes honteuses). Ici, tout précède ébaubie, qui commence par une voyelle : il reste donc invariable.
ébaubie : adj. ébaubi au féminin singulier (s’accorde avec le pronom la, dont il est l’attribut). [Familier] Stupéfait, très étonné.
pourparlers : n. m. pourparler au pluriel. Discussion entre plusieurs parties en vue d’en arriver à un accord, à une entente. Note : ce nom s’emploie rarement au singulier.
compromis : n. m. Accord obtenu par des concessions mutuelles.
quelquefois : adv. Les expressions quelquefois (en un mot) et quelques fois (en deux mots) ont un sens très proche, puisqu’elles dénotent toutes les deux l’idée de répétition d’un évènement. Pour les différencier, on doit se demander si on veut insister ou non sur l’idée de nombre. On choisit quelques fois, en deux mots, quand on veut mettre l’accent sur le nombre de fois, sur sa quantité. Le nombre de fois est indéterminé (ce qui est le propre de quelques), mais on insiste tout de même sur un nombre assez petit de fois (exemple : je lui ai écrit quelques fois seulement depuis son départ). Quelquefois, en un mot, signifie « parfois », « de temps en temps », « à l’occasion ». L’idée de répétition est présente, mais sans insistance sur le nombre (exemple : je me demande quelquefois ce qu’elle pense). De ce point de vue, on pourrait dire que quelquefoisest plus vague. Dans la dictée, on écrit quelquefois, puisqu’on signifie « parfois », et non « un petit nombre de fois ».
affabilité : n. f. Caractère d’une personne accueillante; courtoisie, politesse.
faiblissait : v. faiblir à l’indicatif imparfait, 3e personne du singulier (sujet : l’affabilité des vendeurs). Devenir faible ou plus faible, perdre sa capacité, son intensité.
quelle que soit : adj. indéfini quel au féminin singulier suivi de la conjonction que et du verbe êtreau subjonctif présent, 3e personne du singulier (sujet : l’entente finale consentie). Dans cette construction, l’adjectif quel s’accorde avec le sujet inversé de soit (ici l’entente finale consentie, féminin singulier), dont il est l’attribut.
consentie : adj. consenti au féminin singulier (s’accorde avec entente). Accordé.
débattu : part. passé du verbe débattre au masculin singulier. Soumettre une chose en projet à un examen contradictoire, en discuter en en examinant les différents aspects avec un ou plusieurs interlocuteurs. Le participe passé conjugué avec avoir reste invariable quand il ne possède pas de complément direct avec lequel s’accorder.
âprement : adv. Avec âpreté, ardeur.
diligemment : adv. [Vieux] ou [Soutenu] Avec empressement; promptement, activement. Astuce : cet adverbe s’écrit en –emment comme l’adjectif correspondant, diligent.
dongs OU dôngs : n. m. dong au pluriel. Unité monétaire principale du Vietnam (code international : VND), divisée en 10 hao et 100 xu. Graphie recommandée par les rectifications orthographiques : dong (sans accent circonflexe).
dus : part. passé du verbe devoir au masculin pluriel. Le participe passé du verbe devoir s’écrit avec un accent circonflexe au masculin singulier seulement (dû, dus, due, dues).
balade : n. f. [Familier] Promenade. À ne pas confondre avec le nom homophone ballade, avec deux l (au Québec, « chanson sentimentale qu’on accompagne d’une musique légère »).
bric-à-brac : n. m. Amas d’objets divers en désordre.
jeux : n. m. jeu au pluriel. Les noms et adjectifs qui se terminent par –eu font leur pluriel avec un x, à l’exception de : bleus, émeus, pneus, et quelques autres mots rares.
majong OU ma-jong OU mah-jong : n. m. Jeu chinois semblable aux dominos. Graphie rectifiée :majong (sans h ni trait d’union).
backgammon : n. m. Jeu de dés et de pions apparenté au jacquet et au trictrac. Ce nom s’écrit sans trait d’union.
placage : n. m. Opération qui consiste à revêtir un objet fait d’une matière commune par une matière plus précieuse. Au sens de « action visant à faire tomber un adversaire », les deux graphies plaquage (avec qu) et placage (avec c) sont permises. Le sens « revêtement », comme ici, peut toutefois être représenté uniquement par la graphie placage (avec c), et le sens familier « abandon d’une personne », uniquement par la graphie plaquage (avec qu).
tek OU teck : n. m. Arbre d’Asie tropicale, fournissant un bois imputrescible, très dense et très dur, utilisé en ébénisterie et en construction navale. Ce bois. Graphie recommandée par les rectifications orthographiques : tek.
aliboufier : n. m. Styrax officinal. Styrax : arbrisseau tropical dont certaines espèces fournissent des baumes utilisés en parfumerie et en pharmacie (baume styrax ou baume storax). Attention : ce nom s’écrit avec un seul l et un seul f.
colifichets : n. m. colifichet au pluriel. Petit objet ou ornement sans grande valeur ou d’un gout douteux.
brimborions : n. m. brimborion au pluriel. [Vieilli] Petit objet sans valeur.
exhalait : v. exhaler à l’indicatif imparfait, 3e personne du singulier (sujet : le marché couvert).
je-ne-sais-quoi OU je ne sais quoi : n. m. Quelque chose de particulier qu’on ne peut discerner nettement ou qu’on ne peut nommer. Ce nom s’écrit avec ou sans traits d’union.
enivrant : adj. (s’accorde avec un je-ne-sais-quoi). Qui procure un intense bonheur. Attention : cet adjectif s’écrit avec un seul n.
laissé : part. passé du verbe laisser au masculin singulier. Le participe passé en contexte pronominal et suivi d’un infinitif (griser) suit la même règle que celle de l’auxiliaire avoir, c’est-à-dire qu’il s’accorde avec le complément direct si celui-ci est placé à gauche et que ce complément direct est aussi l’agent de l’infinitif qui suit. Ce n’est pas le cas ici, puisque le complément direct à gauche de laisser, le pronom s’ (mis pour elle) n’est pas l’agent de l’infinitif (c’est le marché couvert qui grise Gabrielle, et non elle-même). Le participe passé laissé reste donc invariable. Rectifications orthographiques : considérant que le rôle de laisser devant un infinitif est similaire à celui de faire, les rectifications de l’orthographe recommandent que le participe passé de laissersoit désormais toujours invariable dans ce contexte, quelle que soit la position du complément direct, et que ce dernier soit ou non le sujet sous-entendu de l’infinitif qui suit.
griser : v. Exciter, mettre dans un état d’agitation.
indéfiniment : adv. De manière indéfinie; sans cesse, sans fin.
Quoique : conj. Bien que. À ne pas confondre avec quoi que, en deux mots, qui signifie plutôt « quelle que soit la chose que… » (comparez : quoique [« bien que »] tu sois maintenant un adulte, tu peux compter sur moi quoi que [« quelle que soit la chose que »] la vie te réserve).
harassée : adj. harassé au féminin singulier (s’accorde avec le pronom elle, mis pour Gabrielle). Accablé de fatigue.
tant : adv. À un degré élevé et étonnant. À ne pas confondre avec le nom homophone temps !
effervescence : n. f. [Figuré] Très grande agitation; émotion vive et passagère.
à reculons : loc. adv. En reculant. Ici, à reculons est à prendre dans un sens figuré, comme synonyme de à regret.
fit : v. faire au passé simple, 3e personne du singulier (sujet : elle). Fit ne prend pas d’accent circonflexe au passé simple. À ne pas confondre avec le subjonctif imparfait, qui en prend un (bien qu’il fît [subj. imparf.] très chaud, Luc se fit [passé simple] une soupe bouillante).
ses : dét. poss. son au masculin pluriel (détermine adieux). Qui lui appartiennent. À ne pas confondre avec ces, déterminant démonstratif (ces choses-là).
adieux : n. m. adieu au pluriel. Les noms et adjectifs qui se terminent par –eu font leur pluriel avec un x, à l’exception de : bleus, émeus, pneus, et quelques autres mots rares.
lieux : n. m. lieu au pluriel. Les noms et adjectifs qui se terminent par –eu font leur pluriel avec unx, à l’exception de : bleus, émeus, pneus, et quelques autres mots rares. À ne pas confondre avec le nom homophone lieue (« ancienne unité de distance »).
envoutants OU envoûtants : adj. envoutant au masculin pluriel (s’accorde avec lieux). Qui exerce un charme irrésistible, qui fascine. Graphie rectifiée : envoutant (sans accent circonflexe).
baluchon : n. m. [Familier] Petit paquet de vêtements, d’effets personnels. Attention : ce nom s’écrit avec un seul l.
ineffables : adj. ineffable au masculin pluriel (s’accorde avec souvenirs). Dont l’intensité ne peut être exprimée par des paroles; extraordinaire, indicible.
remémorerait : v. remémorer au conditionnel, 3e personne du singulier (sujet : elle). Se remémorer : se rappeler.