Voici La Grande Dictée Éric-Fournier 2015, composée par Anne-Hélène Jutras et lue par Simon Boulerice. (143 pièges)
Ma mère
Les visages qu’offre la féminité sont diversifiés. Il y a les pimbêches et les pies-grièches, les paysannes et les bourgeoises, les vestales et les belles-de-nuit ; il y a les divas excentriques, les aventurières casse-cous, les philosophes hardies, les gomorrhéennes, les transgenres et les androgynes ; il y a toutes celles-là et tant d’autres, mais, surtout, il y a ma mère.
Ma mère représente la quintessence de la femme. Elle est aussi belle qu’une dame-d’onze-heures et aussi coquette qu’un dahlia à collerette dont les pétales colorés donnent envie aux lycènes bleues de venir s’y poser. Il va sans dire qu’elle s’apparente davantage à Aphrodite qu’aux Harpies caquetantes de la mythologie grecque. D’ailleurs, plus d’un l’aurait épousée !
Bien qu’elle ait dû assumer seule l’éducation de ses cinq enfants et quelque imposantes qu’aient été les tâches reliées à la maternité, elle s’en est toujours acquittée avec dévouement. Il est donc des plus logique qu’ait crû, au fil des années, sa prédilection pour les soins. Ma mère, petit à petit, s’est transformée en une véritable Hygie, se consacrant tout entière à la guérison des symptômes dont peuvent être affligées, selon les vicissitudes des saisons, les personnes de son entourage. Sa trousse d’apothicaire consciencieuse comprend notamment des antigoutteux, ainsi que mille remèdes aux vertus antiinfectieuses ou astringentes. Dans sa pharmacopée type se côtoient sceaux-de-Salomon, granules homéopathiques variés et toutes sortes d’huiles, telle celle de millepertuis. Voilà autant de médecines devant lesquelles tombent au combat des ennemis aussi coriaces que l’exéma, les ecchymoses violacées, les hémorroïdes, ou même le syndrome prémenstruel !
L’auteure de mes jours prodigue également des soins réflexologiques, souvent sans recevoir aucunes arrhes. Ses mains de thaumaturge accomplissent des merveilles, telles que réduire l’œdème aigu ou calmer les céphalées. Elles n’ont par ailleurs pas leurs pareilles pour faire s’amuïr les ires de ses petits-enfants ou encore mitonner des mets exquis destinés à ses commensaux. Véritable cordon-bleu, ma mère sait faire leur bonheur en les conviant à des agapes fraternelles où la bonne chère est toujours au rendez-vous. Parlez-en à ses chats, qui jamais ne se sont plaints des sot-l’y-laisse qu’elle leur glisse subtilement sous la table !
Généreuse jusqu’à la moelle, ma mère mérite, certes, cet hommage que je lui rends. Mais, en cette veille de la Journée internationale des femmes, n’oublions pas que, demain, c’est la gent féminine dans toute sa diversité qui est invitée au banquet d’honneur.
Expressions de départage (non comptées dans la dictée)
1. une sécrétion d’ocytocine
2. des substances cholagogues
3. un quarteron de viragos endiablées
4. une jardinière cultivant des phlox orangés
5. une femme sahraouie marchant pieds nus
Corrigé
mère : n. f. Femme qui a mis au monde un ou des enfants et qui a généralement le rôle d’en prendre soin et de les élever jusqu’à leur maturité. À ne pas confondre avec les noms homophones mer (« étendue d’eau salée ») et maire (« magistrat municipal »).
offre : v. offrir au présent de l’indicatif, 3e personne du singulier (sujet : la féminité). [Figuré] Présenter, montrer (quelque chose). Attention : le sujet du verbe est ici inversé (à droite).
diversifiés : adj. diversifié au masculin pluriel (s’accorde avec visages). Qui offre des caractères divers.
pimbêches : n. f. pimbêche au pluriel. Femme, fille prétentieuse et hautaine, qui prend des grands airs. Note : malgré l’accent circonflexe, on prononce « pinbèche » (comme sèche, et non comme pêche).
pies-grièches : n. f. pie-grièche au pluriel. Petit oiseau passereau, insectivore, vivant dans les bois et les haies. [Vieux] Femme désagréable, acariâtre. Attention : les deux mots prennent la marque du pluriel quand ce nom composé est employé au pluriel.
paysannes : n. paysan au féminin pluriel. Personne habitant la campagne et vivant du travail de la terre. Attention au double n du féminin.
bourgeoises : n. bourgeois au féminin pluriel. Personne de la classe moyenne, de condition aisée, qui est généralement réputée pour ses idées conformistes. Attention : on ajoute un e entre le g et les voyelles a et o quand on le prononce « j » (mangeait, bourgeon) plutôt que « gu » (régal, bougon).
vestales : n. f. vestale au pluriel. [Soutenu] Femme qui pratique la chasteté.
belles-de-nuit : n. f. belle-de-nuit au pluriel. Prostituée qui travaille la nuit.
divas : n. f. diva au pluriel. Cantatrice célèbre par son talent, sa réputation. Ce nom a un pluriel régulier.
excentriques : adj. excentrique au féminin pluriel (s’accorde avec divas). Dont la singularité attire l’attention ; qui s’éloigne des manières usuelles, des usages reçus.
casse-cous OU casse-cou : adj. casse-cou au féminin pluriel (s’accorde avec aventurières). [Familier] Qui aime prendre des risques, s’exposer au danger. Pluriel rectifié : casse-cous (avec un s final).
hardies : adj. hardi au féminin pluriel (s’accorde avec philosophes, ici féminin puisqu’il s’agit de femmes). Qui est audacieux et original.
gomorrhéennes : n. f. gomorrhéenne au pluriel. [Soutenu] Lesbienne.
transgenres : n. transgenre au féminin pluriel. Personne qui assume une identité de genre ne correspondant pas à son sexe assigné à la naissance, sans nécessairement s’engager dans une transformation médicale de son corps.
androgynes : n. androgyne au féminin pluriel. Personne qui présente des caractères du sexe opposé.
celles-là : pron. dém. celui-là au féminin pluriel. Ce ou celui qui est désigné par l’énoncé qui précède l’acte de parole. Attention : ce pronom s’écrit toujours avec un trait d’union, et la particule adverbiale là prend l’accent grave.
tant d’ : loc. dét. Un très grand nombre ou une très grande quantité de X, qui est étonnant(e). Ne pas confondre tant et le nom homophone temps (« période », « durée »).
autres : adj. indéf. autre au pluriel. Qui est différent, qui est distinct, qui n’est pas le même. La locution déterminative tant de requiert le pluriel.
quintessence : n. f. [Soutenu] Ce qu’il y a de principal, d’essentiel dans une chose.
dame-d’onze-heures : n. f. [Botanique] Variété d’ornithogale dont les fleurs s’épanouissent vers onze heures du matin. Ornithogale : n. m. Petite plante bulbeuse herbacée, à fleurs blanches, jaunes ou verdâtres.
coquette : adj. coquet au féminin singulier (s’accorde avec elle). Qui cherche à plaire en choisissant des toilettes élégantes, en prenant soin de sa personne.
dahlia : n. m. Plante à tubercules produisant des fleurs ornementales aux couleurs riches et variées. Dahlia à collerette : loc. nom. m. Les dahlias à collerette ont le cœur rehaussé de nombreux petits pétales courts, étroits, irréguliers, souvent de coloris différents de celui des grands pétales.
collerette : n. f. Volant plissé ou froncé de linge fin qui est porté autour du cou. [Par analogie] Chose qui, par sa forme ou son usage, rappelle une collerette. Le nom collerette reste au singulier dans cette expression avec dahlia, puisque chaque fleur présente la forme d’une seule collerette. On écrirait donc aussi au pluriel : des dahlias à collerette.
dont : pron. rel. De la personne ou de la chose en question. À ne pas confondre avec la conjonction paronyme donc, qui marque la conséquence ou la conclusion d’un raisonnement (exemple : il revient donc demain).
pétales : n. m. pétale au pluriel. Chacun des organes foliacés qui forment la corole d’une fleur. Attention : le nom pétale est masculin.
colorés : adj. coloré au masculin pluriel (s’accorde avec pétales, masculin). Qui a de la couleur.
aux : déter. contracté formé de la préposition à et du déterminant défini le au féminin pluriel. Ici, aux est nécessairement pluriel (au singulier, on aurait plutôt dit : dont les pétales colorés donnent envie à la lycène bleue de venir s’y poser).
lycènes : n. f. lycène au pluriel. Papillon diurne dont le mâle est pourvu d’ailes bleues.
bleues : adj. bleu au féminin pluriel (s’accorde avec lycènes, féminin). Qui est d’une couleur comparable à celle d’un ciel ensoleillé sans nuages.
s’y : pron. pers. réfléchi se (dans sa forme élidée) suivi du pron. pers. y. À ne pas confondre avec le mot homophone si (conjonction, adverbe ou note de musique).
poser : v. Prendre contact avec le sol, après avoir volé, plané. À ne pas confondre avec le verbe homophone pauser ([Musique] « faire une pause »). Pour savoir si on doit choisir la forme infinitive (er) ou le participe passé (é), on peut remplacer le verbe poser par un autre verbe (idéalement de sens rapproché) dont les deux formes ont une prononciation différente, par exemple détendre / détendu. Ici, on dirait : dont les pétales donnent envie de s’y détendre (et non : donnent envie de s’y *détendu). C’est donc l’infinitif poser (et non le participe passé posé) qui est requis.
sans : prép. Il va sans dire (que) : il est évident (que). C’est la préposition sans qu’on trouve dans cette locution (et non la séquence pronominale s’en).
apparente : v. apparenter au présent de l’indicatif, 3e personne du singulier (sujet : elle). S’apparenter à : ressembler à (quelque chose), être de nature semblable à (quelque chose). Attention au double p.
davantage : adv. Plus. À ne pas confondre avec le groupe prépositionnel homophone d’avantage(s) formé de la préposition de (dans sa forme élidée) suivie du nom avantage, au singulier ou au pluriel (exemple : cette solution présente beaucoup d’avantages = plusieurs avantages).
Aphrodite : n. pr. f. Déesse grecque de l’Amour et de la Beauté. La majuscule est requise sur le nom propre.
Harpies : n. f. harpie au pluriel. Les Harpies : [Mythologie] Triade de monstres de la mythologie grecque, à tête de femme, à corps d’oiseau et aux griffes acérées. Au pluriel et dans ce sens mythologique, le nom harpie s’écrit toujours avec une majuscule.
caquetantes : adj. caquetant au féminin pluriel (s’accorde avec Harpies). Qui caquète. Caqueter : v. Pousser son cri, en parlant de la poule au moment de pondre.
mythologie : n. f. Ensemble des mythes d’une société. Mythe : n. m. Récit mettant en scène des personnages surhumains et des actions imaginaires symbolisant certains aspects de la réalité.
grecque : adj. grec au féminin singulier (s’accorde avec mythologie). Relatif à la Grèce. Attention à la finale en cque du féminin grecque. Quand on l’emploie comme adjectif, le gentilé (nom ethnique) s’écrit avec une minuscule.
D’ailleurs : adv. S’emploie pour introduire un nouveau point de vue, un nouvel aspect ; soit dit en passant. Attention : cet adverbe s’écrit avec une apostrophe.
aurait (épousée) : auxil. avoir au conditionnel présent, 3e personne du singulier (sujet : plus d’un) ; sert à former le conditionnel passé. Attention: quand plus d’un(e) a une valeur de pronom et qu’il est employé comme sujet, le verbe s’accorde au singulier, même si cette expression implique logiquement l’idée de pluralité. L’accord du verbe au singulier est justifié par le fait que le noyau du sujet est singulier et non pluriel. Dans plus d’un, un est au singulier. C’est avec ce mot singulier que se fait l’accord, pas avec le sens pluriel global.
épousée : part. passé du verbe épouser au féminin singulier. Se marier avec. Le participe passé conjugué avec l’auxiliaire avoir s’accorde en genre et en nombre avec le complément direct quand celui-ci est placé avant le verbe. C’est le cas ici, le complément direct étant le pronom l’ (à gauche), mis pour ma mère.
ait (dû) : auxil. avoir au présent du subjonctif, 3e personne du singulier (sujet : elle) ; sert à former le subjonctif passé. À ne pas confondre avec d’autres formes conjuguées des verbes être ou avoir, de prononciation proche ou identique (es, est, ai, aie, aies, etc.).
dû : part. passé du verbe devoir. Seul le masculin singulier dû s’écrit avec un accent circonflexe (le montant dû, les montants dus, la chose due, les choses dues). À ne pas confondre avec le déterminant indéfini ou contracté homophone du (exemples : boire du lait, revenir du parc).
assumer : v. Se charger de, prendre à son compte. Pour savoir si on doit choisir la forme infinitive (er) ou le participe passé (é), on peut remplacer le verbe assumer par un autre verbe (idéalement de sens rapproché) dont les deux formes ont une prononciation différente, par exemple prévoir / prévu. Ici, on dirait : Bien qu’elle ait dû prévoir seule l’éducation de… (et non : Bien qu’elle ait dû *prévu seule l’éducation de…). C’est donc l’infinitif assumer (et non le participe passé assumé) qui est requis.
seule : adj. seul au féminin singulier (s’accorde avec elle). Qui n’est pas avec d’autres. Note : l’adjectif seul remplit ici la fonction d’épithète détachée liée au sujet, elle.
ses : déter. poss. son au masculin pluriel (détermine enfants). Qui appartient ou est lié à lui, à elle. À ne pas confondre avec le déterminant démonstratif homophone ces (« que voici »), qui commence par un c. Pour distinguer les deux types de déterminants, on peut reformuler au singulier, où chacun se prononce différemment : son enfant (= possessif) ; cet enfant (= démonstratif).
quelque : adv. L’adverbe quelque est toujours invariable et ne s’élide jamais, sauf dans le pronom indéfini quelqu’un. Il peut, comme ici, modifier un adjectif dans la proposition de concession. Dans cet emploi, quelque signifie « si » et confère à la concessive un style soutenu.
imposantes : adj. imposant au féminin pluriel (s’accorde avec tâches). Qui impressionne par son importance, son nombre, sa force. Ici, l’adjectif imposant remplit la fonction d’attribut du sujet (inversé) les tâches reliées à la maternité.
aient (été) : auxil. avoir au présent du subjonctif, 3e personne du pluriel (sujet : les tâches reliées à la maternité) ; sert à former le subjonctif passé. Attention : le sujet est ici inversé (à droite du verbe). À ne pas confondre avec d’autres formes conjuguées des verbes être ou avoir, de prononciation proche ou identique (es, est, ai, ait, aie, aies, etc.).
tâches : n. f. tâche au pluriel. Obligation que l’on doit remplir, par devoir ou par nécessité. À ne pas confondre avec le nom paronyme tache (« salissure »), sans accent circonflexe.
reliées : part. passé du verbe relier employé comme adjectif, au féminin pluriel (s’accorde avec tâches). Établir un lien, une relation entre.
s’en : pron. pers. se (dans sa forme élidée) suivi du pron. pers. en (« de ceci »). À ne pas confondre avec la préposition homophone sans (« en l’absence de »).
est (acquittée) : auxil. être au présent de l’indicatif, 3e personne du singulier (sujet : elle) ; sert à former le passé composé. Note : aux temps composés la forme pronominale se construit toujours avec l’auxiliaire être ; on n’écrirait donc pas : elle *s’ait acquittée (ait = auxiliaire avoir).
acquittée : part. passé du verbe acquitter au féminin singulier. S’acquitter de (quelque chose) : accomplir, remplir (quelque chose). En contexte pronominal, quand le pronom réfléchi est sans fonction logique, comme ici, le participe passé s’accorde en genre et en nombre avec le sujet (le pronom elle).
dévouement : n. m. Disposition à servir quelqu’un pour son bienêtre.
donc : conj. marquant la conséquence ou la conclusion d’un raisonnement. À ne pas confondre avec le pronom relatif paronyme dont (« de la personne ou de la chose en question »).
logique : adj. (s’accorde avec il). [Courant] Conforme à la raison, cohérent, juste. Note : l’expression des plus peut signifier « parmi les plus » ou « extrêmement ». Dans le premier sens (« parmi les plus »), le déterminant les détermine l’adjectif ; le pluriel va donc de soi (exemple : son destin fut des plus originaux, autrement dit : son destin fut parmi les plus originaux ou parmi les destins les plus originaux). Dans le second sens (« extrêmement »), des plus joue le rôle de simple adverbe modificateur. L’adjectif suit alors la règle habituelle, c’est-à-dire qu’il s’accorde avec le nom auquel il se rapporte (exemples : son destin fut des plus original, autrement dit : son destin fut extrêmement original ; vos destins furent des plus originaux, autrement dit : vos destins furent extrêmement originaux). Dans la présente dictée, étant donné le contexte impersonnel, des plus signifie nécessairement « extrêmement », ce qui explique l’accord de logique au masculin singulier avec le sujet impersonnel il.
ait (crû) : auxil. avoir au présent du subjonctif, 3e personne du singulier (sujet : sa prédilection pour les soins) ; sert à former le subjonctif passé. À ne pas confondre avec d’autres formes conjuguées des verbes être ou avoir, de prononciation proche ou identique (es, est, ai, aie, aies, etc.).
crû : part. passé du verbe croitre. [Soutenu] Prendre une plus grande importance, en intensité, en nombre ou en durée. Le participe passé du verbe croitre est toujours invariable, puisqu’il s’agit d’un verbe intransitif. Il n’a donc jamais de complément direct avec lequel il pourrait s’accorder. Graphie rectifiée : les formes non ambigües du verbe croitre s’écrivent désormais sans accent circonflexe (croitre, je croitrai, nous croitrions, etc.). L’accent est toutefois conservé sur les formes de même prononciation que celles du verbe croire, pour maintenir la distinction graphique entre les deux verbes (crû, je croîs, il crût, etc.).
fil : n. m. Enchainement, suite logique, progression. À ne pas confondre avec le nom paronyme fils (« enfant de sexe masculin »).
prédilection : n. f. Préférence marquée pour quelque chose ou quelqu’un.
transformée : part. passé du verbe transformer au féminin singulier. Se transformer en : prendre l’aspect de. En contexte pronominal, quand le pronom réfléchi est sans fonction logique, comme ici, le participe passé s’accorde en genre et en nombre avec le sujet (Ma mère).
Hygie : n. pr. f. Dans la mythologie grecque, Hygie (ou Hygée), fille d’Asclépios (dieu de la médecine) et d’Épione, est la déesse de la santé, de la propreté et de l’hygiène. Le mot hygiène vient d’ailleurs de son nom. Elle représente la santé préservée et symbolise également la médecine préventive. Elle correspond à Salus chez les Romains.
tout : adv. Très, complètement. Pour des raisons d’harmonie sonore, l’adverbe tout s’accorde uniquement devant un adjectif féminin qui commence par une consonne (toute joyeuse) ou par un h aspiré (toutes honteuses). Ici, il reste invariable, puisque l’adjectif entière, bien que féminin, commence par une voyelle.
symptômes : n. m. symptôme au pluriel. Phénomène subjectif qui révèle un trouble fonctionnel ou une lésion. Note : le nom symptôme s’écrit avec un accent circonflexe, mais l’adjectif symptomatique n’en prend pas.
affligées : part. passé du verbe affliger au féminin pluriel. Atteindre durement, accabler. Le participe passé non pronominal conjugué avec l’auxiliaire être s’accorde en genre et en nombre avec le sujet. Ici, étant donné que le verbe est à l’infinitif (être affligées), il faut retrouver l’agent de l’infinitif, c’est-à-dire l’entité qui accomplit l’action exprimée par le verbe. Cet agent est les personnes de son entourage, féminin pluriel.
vicissitudes : n. f. vicissitude au pluriel. Succession de situations différentes, heureuses ou malheureuses, qui surviennent dans la vie humaine.
Sa : déter. poss. son au féminin singulier (détermine trousse). Qui appartient à lui ou à elle. À ne pas confondre avec le pronom démonstratif homophone ça (« cela »).
apothicaire : n. apothicaire au féminin. [Vieux] Pharmacien.
consciencieuse : adj. consciencieux au féminin singulier (s’accorde avec apothicaire). Qui agit avec honnêteté, selon sa conscience morale.
notamment : adv. D’une manière plus importante, plus particulière ; spécialement. Attention au double m.
antigoutteux : n. m. Substance qui élimine la goutte. Goutte : n. f. [Médecine] Maladie métabolique se caractérisant par des poussées inflammatoires autour des articulations, en particulier au gros orteil. Attention : le nom antigoutteux s’écrit sans trait d’union. Il appartient à la famille de goutte, d’où le double t, et non à la famille de gout, gouter, gouteux, etc.
mille : déter. num. (détermine vertus). Dix fois cent. Le numéral mille est toujours invariable.
vertus : n. f. vertu au pluriel. Qualité d’une chose qui la rend capable de produire un certain effet.
antiinfectieuses OU anti-infectieuses : adj. antiinfectieux au féminin pluriel (s’accorde avec vertus). Qui combat l’infection. Graphie rectifiée : antiinfectieux (sans trait d’union).
astringentes : adj. astringent au féminin pluriel (s’accorde avec vertus). Qui resserre les tissus organiques.
pharmacopée : n. f. Ensemble de médicaments.
type : n. m. Ensemble de caractéristiques. Apposition : le nom type s’appose sans trait d’union au mot qui le précède (pharmacopée), et en prend le nombre.
côtoient : v. côtoyer au présent de l’indicatif, 3e personne du pluriel (sujet : sceaux-de-Salomon, granules homéopathiques variés et toutes sortes d’huiles). Être très rapproché. Note : le verbe côtoyer appartient à la famille du nom côté, d’où l’accent circonflexe sur le o. Attention : certains verbes qui se terminent à l’infinitif en yer peuvent s’avérer difficiles à conjuguer en raison du manque d’uniformité de leur terminaison à l’indicatif présent et au subjonctif présent. En effet, l’alternance entre la terminaison en i et celle en y (côtoie, côtoyons) est parfois source de confusion. Suivant la terminaison régulière de ces verbes, et peut-être sous l’influence de l’oral, certains peuvent être portés à placer un y au lieu du i (*côtoyent), alors que la forme ainsi créée avec un y n’existe pas en français.
sceaux-de-Salomon OU sceaux de Salomon : n. m. sceau-de-Salomon au pluriel. Plante des bois voisine du muguet dont les fleurs sont d’un vert très pâle et dont le rhizome présente des renflements portant chacun une cicatrice semblable à celle d’un sceau. Attention : c’est le nom sceau qu’on trouve dans ce nom composé, soit un « cachet sur lequel est gravé le symbole d’une autorité et qu’on applique sur un acte pour l’officialiser ». À ne pas confondre avec les noms homophones saut (« action de bondir »), seau (« récipient ») et sot (« personne stupide »). Ce nom composé s’écrit avec ou sans traits d’union. Seul le nom sceau prend la marque du pluriel quand le nom composé est au pluriel.
granules : n. m. granule au pluriel. [Médecine] Petite pilule. Attention : le nom granule est de genre masculin au sens de « petit grain » ou de « petite pilule ». Le féminin existe, mais il est circonscrit au domaine de l’astronomie, et signifie : « chacun des grains brillants, cernés par des zones plus sombres, observés sur la photosphère du Soleil ».
homéopathiques : adj. homéopathique au masculin pluriel (s’accorde avec granules, masculin). Relatif à l’homéopathie. Homéopathie : n. f. Méthode thérapeutique consistant à soigner les malades au moyen de remèdes administrés à doses infinitésimales, qui ont un effet contraire à leur administration à doses élevées.
variés : adj. varié au masculin pluriel (s’accorde avec granules, masculin). Qui sont divers, distincts, en parlant d’éléments.
toutes sortes d’ (moderne) OU toute sorte d’ (vieilli) : loc. déter. (détermine huiles). Beaucoup (de X) de types différents. Dans cette locution, le nombre de tout et de sorte se conforme généralement à celui du nom introduit ; exemple : toutes sortes d’animaux mangent toute sorte de nourriture. Son emploi au singulier pour introduire un nom pluriel est vieilli. Toute et sorte restent cependant au singulier dans l’expression de toute sorte, qui signifie « de toute nature » ; exemple : des animaux de toute sorte mangent de la nourriture de toute sorte.
huiles : n. f. huile au pluriel. Dans le domaine de la pharmacie, de la parfumerie ou de la cosmétologie, huile produite par distillation de substances aromatiques contenues dans une plante, utilisée à des fins thérapeutiques ou comme base de cosmétique. La locution déterminative toutes sortes de requiert le pluriel.
telle : adj. indéf. tel au féminin singulier (s’accorde avec celle). Pareil, semblable. Il arrive que tel, suivi d’un nom, ait la même valeur que tel que, c’est-à-dire qu’il prenne le sens de « par exemple ». Contrairement à tel que (où l’accord se fait avec le nom qui précède), tel employé seul s’accorde alors en genre et en nombre avec le nom qui le suit (ici, le pronom celle). Autre exemple : plusieurs objets, telle cette carafe, datent du début du quinzième siècle.
celle : pron. dém. celui au féminin singulier. La personne ou la chose qui est désignée par l’autre mot qui a le même rôle syntaxique que le présent mot. On écrit celle au singulier, puisqu’on reformulerait par : telle l’huile d’argan (et non par : telles *les huiles d’argan).
millepertuis OU mille-pertuis : n. m. Plante dont les feuilles semblent finement perforées à cause de leurs glandes translucides, appelée aussi herbe de Saint-Jean ou herbe à mille trous. Graphie recommandée : millepertuis (sans trait d’union).
Voilà : introducteur servant ici à conclure ce dont il a été question. À ne pas confondre avec la forme conjuguée homophone voila du verbe voiler (« recouvrir », « dissimuler »), sans accent grave.
médecines : n. f. médecine au pluriel. [Vieux] ou [Régional] Remède. La locution déterminative autant de requiert le pluriel.
lesquelles : pron. rel. lequel au féminin pluriel (reprend médecines). La personne ou la chose. Attention : ce pronom s’écrit en un seul mot.
tombent : v. tomber au présent de l’indicatif, 3e personne du pluriel (sujet : des ennemis aussi coriaces que l’exéma…). Tomber au combat : mourir au cours d’un combat. Note : le nom combat reste au singulier dans cette expression.
coriaces : adj. coriace au masculin pluriel (s’accorde avec ennemis). [Figuré] Dont la résistance est difficile à abattre ; obstiné.
exéma OU eczéma : n. m. Dermatose, affectation cutanée causée par une irritation, une allergie, au cours de laquelle apparaissent des rougeurs, des vésicules épidermiques, des croutes, des squames, des lésions. Graphie rectifiée : exéma (avec une graphie simplifiée conforme à la prononciation).
ecchymoses : n. f. ecchymose au pluriel. Épanchement de sang sous-cutané, provoqué par un choc, par un trouble de la coagulation. Tache jaunâtre, brune, noire, bleue qui résulte de cet épanchement, appelée familièrement bleu.
violacées : adj. violacé au féminin pluriel (s’accorde avec ecchymoses, féminin). Qui tire sur le violet.
hémorroïdes : n. f. pl. [Médecine] Varices des veines de l’anus et du rectum.
syndrome : n. m. Ensemble des symptômes qui identifient une maladie. Syndrome prémenstruel : syndrome annonciateur des menstruations. Attention : le nom syndrome s’écrit sans accent circonflexe (contrairement au nom symptôme).
auteure OU auteur : n. auteur au féminin singulier. Personne responsable de quelque chose, qui en est la cause principale. À ne pas confondre avec le nom homophone hauteur (« distance verticale »). Note : le nom auteur possède trois féminins : auteure, auteur et autrice. Le féminin autrice est de formation régulière, mais ce n’est qu’en Suisse qu’il a été recommandé, à côté d’une auteur. En France et en Belgique, on propose une auteur ou une auteure. Cette dernière forme est préférée au Québec.
prodigue : v. prodiguer au présent de l’indicatif, 3e personne du singulier (sujet : L’auteure de mes jours). Distribuer avec générosité.
réflexologiques : adj. réflexologique au masculin pluriel (s’accorde avec soins). Relatif à la réflexologie. Réflexologie : n. f. [Québec] Massage de certains points du corps destiné à calmer ou à faire disparaitre certaines douleurs.
aucunes : déter. indéf. aucun au féminin pluriel (détermine arrhes). Pas même un. Les déterminants aucun(e) et nul(le), qui s’emploient normalement au singulier, s’écrivent exceptionnellement au pluriel quand ils déterminent un nom qui ne s’emploie qu’au pluriel ; c’est le cas de arrhes, qui n’a pas de forme singulière.
arrhes : n. f. pl. Somme d’argent que l’on verse à la conclusion d’un contrat. À ne pas confondre avec les noms homophones art (« discipline artistique », « talent »), are (« unité de mesure »), ars (« partie du cheval ») et hart (« corde pour pendre »).
thaumaturge : n. Personne qui accomplit des miracles ou qui prétend en accomplir.
accomplissent : v. accomplir au présent de l’indicatif, 3e personne du pluriel (sujet : Ses mains de thaumaturge). Réaliser, mener à terme (ce qui a été entrepris). Attention au double c.
telles (que) : adj. indéf. tel au féminin pluriel (s’accorde avec merveilles). Pareil, semblable. Tel que, suivi d’un nom, sert à illustrer par un exemple un terme générique collectif ou pluriel (ici, le groupe nominal pluriel des merveilles). Tel s’accorde alors en genre et en nombre avec ce nom générique, qui est à sa gauche.
œdème : n. m. [Médecine] Infiltration de liquide séreux dans divers tissus, caractérisée par un gonflement localisé ou diffus. Note : dans ce mot, l’emploi de la ligature est obligatoire : œ. Deux prononciations sont possibles : « eudème » ou « édème ».
aigu : adj. (s’accorde avec œdème). [Médecine] Qui se manifeste brusquement et évolue rapidement. Attention : l’adjectif aigu ne prend pas de tréma au masculin (aigu, aigus). Il en prend un toutefois au féminin : aigüe, aigües (graphie rectifiée : tréma sur le u, étant donné que c’est le u qui est exceptionnellement prononcé dans la séquence gu) ; aiguë, aiguës (graphie traditionnelle : tréma sur le e).
calmer : v. Apaiser, rendre plus calme. Pour savoir si on doit choisir la forme infinitive (er) ou le participe passé (é), on peut remplacer le verbe calmer par un autre verbe (idéalement de sens rapproché) dont les deux formes ont une prononciation différente, par exemple vaincre / vaincu. Ici, on dirait : telles que réduire l’œdème aigu ou vaincre les céphalées (et non : telles que réduire l’œdème aigu ou *vaincu les céphalées). C’est donc l’infinitif calmer (et non le participe passé calmé) qui est requis.
céphalées : n. f. céphalée au pluriel. [Médecine] Mal de tête.
leurs pareilles OU leur pareil : groupe nominal formé du déterminant possessif leur et du nom pareil au féminin pluriel ou singulier. N’avoir pas son pareil : loc. verb. Être inégalé. Note : deux accords sont possibles ici : 1. leurs pareilles, au féminin pluriel, puisqu’on fait référence à des mains, qui viennent toujours par deux ; 2. leur pareil, au masculin singulier, qui équivaut à une sorte de neutre, comme si on avait dit : des mains de thaumaturge qui n’ont pas leur équivalent. Attention : le déterminant possessif leur prend la marque du pluriel (leurs pareilles), alors que le pronom personnel leur est toujours invariable (exemple : elle leur a remis la lettre).
s’amuïr : v. pron. [Soutenu] Ne plus se faire entendre. On met le tréma sur le i, puisque les deux voyelles u et i se prononcent dans ce verbe ; on dit : « s’a-mu-ir », et non « s’am-wir ».
ires : n. f. ire au pluriel. [Vieux] [Soutenu] Colère.
petits-enfants : n. m. petit-enfant au pluriel. Enfants d’un fils ou d’une fille. Attention : ce nom composé s’écrit avec un trait d’union. Les deux mots prennent la marque du pluriel quand le nom composé est au pluriel.
mitonner : v. Préparer (un mets) avec soin. Attention au double n. Pour savoir si on doit choisir la forme infinitive (er) ou le participe passé (é), on peut remplacer le verbe mitonner par un autre verbe (idéalement de sens rapproché) dont les deux formes ont une prononciation différente, par exemple cuire / cuit. Ici, on dirait : pour faire s’amuïr les ires de ses petits-enfants ou encore cuire des mets exquis (et non : pour faire s’amuïr les ires de ses petits-enfants ou encore *cuit des mets exquis). C’est donc l’infinitif mitonner (et non le participe passé mitonné) qui est requis.
mets : n. m. [Soutenu] ou [Régional] Aliment cuisiné. Note : le nom mets s’écrit avec un s au singulier et au pluriel (un mets, des mets).
exquis : adj. (s’accorde avec mets). Qui a un gout délicieux. Attention : cet adjectif se termine par un s au masculin. Pour ne pas l’oublier, on peut penser au féminin exquise, où le s est audible.
destinés : adj. destiné au masculin pluriel (s’accorde avec mets). Conçu pour tel usage, pour tel destinataire.
commensaux : n. commensal au masculin pluriel. Personne qui mange habituellement à la même table qu’une ou plusieurs autres ; hôte. Attention au pluriel en aux (comme canal, canaux ; journal, journaux ; etc.).
cordon-bleu : n. m. ou f. Personne très habile pour la cuisine. Attention : ce nom composé s’écrit avec un trait d’union.
leur : déter. poss. (détermine bonheur). Qui appartient ou est lié à lui, à elle. Le groupe nominal leur bonheur doit être au singulier ici. On pourrait reformuler ainsi : ma mère sait faire mon bonheur (et non : ma mère sait faire *mes bonheurs).
agapes : n. f. agape au pluriel. Banquet fraternel ; festin.
fraternelles : adj. fraternel au féminin pluriel (s’accorde avec agapes). Relatif aux relations entre personnes qui rappellent les liens unissant des frères, des sœurs.
où : pron. rel. À l’endroit ou au temps en question. À ne pas confondre avec la conjonction de coordination homophone ou, qui indique un choix.
bonne chère : loc. n. f. [Soutenu] Nourriture abondante et raffinée. Attention : c’est le nom de registre soutenu chère (« nourriture ») qu’on retrouve dans cette expression. À ne pas confondre avec les noms homophones chair (« partie du corps », « viande »), chaire (« tribune », « siège ») et cheire (« coulée volcanique »).
Parlez-en : v. parler au présent de l’impératif, 2e personne du pluriel, suivi du pronom personnel en. Le pronom personnel à droite se joint avec un trait d’union au verbe impératif dont il est le complément.
plaints : part. passé du verbe plaindre au masculin pluriel. Exprimer son insatisfaction au sujet de (quelque chose, quelqu’un) à (quelqu’un). En contexte pronominal, quand le pronom réfléchi est sans fonction logique, comme ici, le participe passé s’accorde en genre et en nombre avec le sujet (ses chats).
sot-l’y-laisse : n. m. Morceau de chair très fine d’une volaille, située de chaque côté de la carcasse, au-dessus du croupion. Attention : ce nom est invariable au pluriel. Il s’agit d’une substantivation de la phrase : [le] sot l’y laisse (c’est-à-dire que, par ignorance, le sot laisse ce morceau de chair fine là où il est).
leur : pron. pers. À eux, à elles. Attention : ce pronom est toujours invariable. Le déterminant possessif leur prend toutefois la marque du pluriel quand il détermine un nom pluriel (leurs chats, leurs amis).
glisse : v. glisser au présent de l’indicatif, 3e personne du singulier (sujet : elle). Introduire, mettre de façon furtive ou adroite.
moelle : n. f. [Anatomie] Substance molle et graisseuse de l’intérieur des os. Jusqu’à la moelle : loc. adv. Profondément. Attention : ce nom s’écrit avec un e, bien qu’on le prononce « mwal ». Dans ce mot, l’emploi de la ligature est interdit : oe (et non *œ).
certes : adv. [Soutenu] Surement, assurément. Attention : cet adverbe s’écrit avec un s final.
cet : déter. dém. ce dans sa forme euphonique (détermine hommage). Sur quoi, sur qui l’on attire l’attention. Attention : pour des raisons d’harmonie sonore, le déterminant masculin singulier ce devient cet devant un nom qui commence par une voyelle (cet été) ou par un h muet (comme ici, cet hommage). À ne pas confondre avec la forme féminin cette (cette femme, cette équipe, etc.).
rends : v. rendre au présent de l’indicatif, 1re personne du singulier (sujet : je). Faire (quelque chose) pour s’acquitter de certaines obligations, de certains devoirs.
cette : déter. dém. ce au féminin singulier (détermine veille). Sur quoi, sur qui l’on attire l’attention. À ne pas confondre avec la forme masculine euphonique cet (cet été, cet hommage, etc.).
Journée internationale des femmes : célébrée le 8 mars, la Journée internationale des femmes fait partie des 87 journées internationales reconnues ou instaurées par l’ONU. C’est une journée de manifestations à travers le monde : l’occasion de revendiquer l’égalité et de faire un bilan sur la situation des femmes dans la société. Traditionnellement les groupes et associations de femmes militantes préparent des manifestations partout dans le monde, pour faire aboutir leurs revendications, améliorer la condition féminine, fêter les victoires et les avancées. Note : on accepte aussi la majuscule à Femmes. Cette journée porte aussi le nom de Journée internationale de la femme et Journée internationale pour les droits des femmes.
gent : n. f. [Vieilli] [Soutenu] Nation, race ; espèce. Note : ce nom se prononce comme Jean. À ne pas confondre avec le nom homophone gens (« ensemble de personnes en nombre indéterminé »).
invitée : part. passé du verbe inviter au féminin singulier. Le participe passé non pronominal conjugué avec l’auxiliaire être s’accorde en genre et en nombre avec le sujet (le pronom relatif qui, mis pour la gent féminine dans toute sa diversité).
banquet : n. m. Grand repas réunissant plusieurs convives et célébrant un évènement important.
honneur : n. m. Considération accordée à quelqu’un pour son mérite reconnu. Attention : le nom honneur s’écrit toujours au singulier dans l’expression banquet d’honneur.