Grande Dictée Éric-Fournier 2010

Voici La Grande Dictée Éric-Fournier 2010, composée et lue par Jean Dion, chroniqueur au journal Le Devoir. (130 pièges) (47 minutes)

(Contenu audio à venir)

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De tout temps : loc. adv. Aussi loin qu’on peut remonter dans le passé. Tout est toujours singulier dans cette expression.

passionnée : part. passé du v. passionner au féminin singulier. En contexte pronominal, le participe passé s’accorde avec le sujet (ici, l’humanité) quand le pronom réfléchi est sans fonction logique.

exploits : n. m. exploit au pluriel. Action extraordinaire, prouesse.

 

Dès : prép. Aussi tôt que. Cette préposition s’écrit avec un accent grave. À ne pas confondre avec le déterminant indéfini des, sans accent (Luc mange des fruits tous les jours).

 

sept-cent-soixante-seize OU sept cent soixante-seize : en graphie rectifiée, on joint avec un trait d’union toutes les composantes d’un nombre complexe. En graphie traditionnelle, on joint avec un trait d’union uniquement les nombres contigus inférieurs à cent (soixante-seize).

 

ère : n. f. Point de départ d’une chronologie particulière. Période historique, généralement longue, correspondant à cette chronologie. Ère chrétienne. À ne pas confondre avec les homonymes : air (« gaz, allure, atmosphère »), aire (« surface, territoire »), erre (« vitesse résiduelle d’un navire »), ers (« plante »), haire (« étoffe ») ou hère (« cerf » ou « homme misérable »).

 

Grecs : le gentilé (nom ethnique) prend la majuscule quand il désigne une personne.

 

créé : part. passé du v. créer au masculin singulier. Le participe passé conjugué avec l’auxiliaireavoir reste invariable quand le complément direct (ici, cet évènement) est placé à droite du verbe.

 

cet : dét. dém. ce au masculin singulier. Pour des raisons d’euphonie (harmonie sonore), le déterminant ce s’écrit cet quand il précède un nom masculin qui commence par une voyelle ou par un h muet (cet évènement, cet homme). À ne pas confondre avec la forme féminine cette(cette femme, cette amie, etc.).

 

évènement OU événement : n. m. Graphie rectifiée : avec un accent grave, conformément à la prononciation.

 

pentétérique : adj. (s’accorde avec évènement). Qui a lieu tous les quatre ans (littéralement, la cinquième année).

 

qu’étaient : v. être à l’imparfait de l’indicatif, 3e personne du pluriel (sujet inversé : les Jeux olympiques).

 

Jeux olympiques OU jeux Olympiques : on écrit généralement en majuscule le nom qui désigne un évènement sportif officiel : Jeux olympiques. Dans le cas des jeux, la variante où c’est plutôt l’adjectif qui s’écrit avec une majuscule est également permise : jeux Olympiques.

Jeux pythiques OU jeux Pythiques : loc. nom. pl. [ANTIQUITÉ] Jeux réunissant tous les Grecs, célébrés tous les quatre ans à Delphes en l’honneur d’Apollon et rappelant sa victoire sur le serpent Python. On écrit généralement en majuscule le nom qui désigne un évènement sportif officiel : Jeux pythiques. Dans le cas des jeux, la variante où c’est plutôt l’adjectif qui s’écrit avec une majuscule est également permise : jeux Pythiques.

 

néméens : adj. néméen au masculin pluriel. Jeux néméens ou jeux Néméens : [ANTIQUITÉ] chez les Grecs, jeux célébrés tous les deux ans dans le vallon de Némée en l’honneur de Zeus.

 

isthmiques : adj. isthmique au masculin pluriel. Jeux isthmiques ou  jeux Isthmiques : [ANTIQUITÉ] chez les Grecs, jeux célébrés dans l’isthme de Corinthe.

 

Qu’y : pron. inter. que suivi du pron. pers. y. Ici, le pronom y réfère aux Jeux olympiques. À ne pas confondre avec le pronom relatif qui.

 

pratiquait-on : le pronom personnel sujet inversé se joint toujours au verbe avec un trait d’union.

 

pugilat : n. m. [ANTIQUITÉ] Dans les concours athlétiques de la Grèce antique, combat à coups de poing. Ancêtre de la boxe moderne.

 

pancrace : n. m. [ANTIQUITÉ] Dans la Grèce antique, combat qui combinait la lutte et le pugilat. Ancêtre de la lutte moderne.

 

course de chars chars s’écrit au pluriel dans cette expression, puisqu’il y a nécessairement plusieurs chars dans une course.

 

attelés : part. passé du v. atteler employé comme adjectif, au masculin pluriel (s’accorde avecchars).

 

Les Jeux : le nom jeu s’écrit avec une majuscule quand il fait clairement référence aux Jeux olympiques.

 

l’Antiquité : n. f. Le nom antiquité s’écrit avec une majuscule lorsqu’il désigne la période historique des civilisations les plus anciennes, qui se termine par la chute de l’Empire romain d’Occident (476 après J.-C.).

 

maintinrent : v. maintenir au passé simple, 3e personne du pluriel (sujet : Les Jeux de l’Antiquité).

 

quelque : l’adverbe quelque est invariable quand il modifie un nombre. Il signifie alors « environ ».

 

mille : le déterminant numéral mille est toujours invariable.

 

bannis : part. passé du v. bannir au masculin pluriel. Le participe passé conjugué avec l’auxiliaire être s’accorde avec le sujet. Ici, l’agent (sujet logique) de l’infinitif est : Les Jeux de l’Antiquité.

 

moult : dét. pl. [Vieux] ou [Soutenu] Beaucoup de. Le déterminant moult s’écrit sans s, bien qu’il soit toujours pluriel. Le nom qu’il détermine est toujours pluriel (moult aèdes).

 

aèdes : n. m. aède au pluriel. Poète épique de la Grèce primitive, qui récitait ou chantait en s’accompagnant de la lyre.

 

chanté : part. passé du v. chanter au masculin singulier. Le participe passé conjugué avec l’auxiliaire avoir reste invariable quand le complément direct (ici, les vertus) est placé à droite du verbe.

 

renaquit : v. renaitre au passé simple, 3e personne du singulier (sujet : l’olympisme). Ne pas confondre le passé simple, sans accent circonflexe (renaquit), et le subjonctif imparfait, avec accent circonflexe (renaquît).

 

l’Hexagone : le nom hexagone s’écrit avec une majuscule lorsqu’il désigne la France métropolitaine.

 

baron : n. m. Le nom de civilité s’écrit avec une minuscule quand on l’emploie dans le corps du texte.

 

Pierre Frédy de Coubertin : n. pr. Pédagogue français. Il fut à l’origine de la rénovation des Jeux olympiques, les premiers de l’ère moderne étant célébrés à Athènes en 1896, et présida le Comité olympique international jusqu’en 1925.

 

convainquit : v. convaincre au passé simple, 3e personne du singulier (sujet : Ce visionnaire). Ne pas confondre le passé simple, sans accent circonflexe (convainquit), et le subjonctif imparfait, avec accent circonflexe (convainquît).

 

leadeurs OU leaders : n. leadeur au masculin pluriel. Chef, meneur, dirigeant. Graphie rectifiée : avec la terminaison française –eur au lieu de la terminaison anglaise –er.

 

kyrielle : n. f. [Familier] Suite, série ininterrompue, interminable de différentes choses. Le complément de kyrielle est toujours pluriel : une kyrielle de nations.

 

Occident : le nom occident s’écrit avec une majuscule quand il désigne l’ensemble des pays d’Europe occidentale et d’Amérique du Nord.

 

ressusciter : v. Faire revivre.

 

hellénique : adj. (s’accorde avec idée). Relatif à la Grèce.

 

plurimillénaire : adj. (s’accorde avec idée). Plusieurs fois millénaire.

 

trêve : n. f. Relâchement dans un conflit politique, social; interruption de comportements hostiles. Attention : ce nom s’écrit avec un accent circonflexe !

 

quadriennale : adj. quadriennal au féminin singulier (s’accorde avec trêve). Qui se produit ou a lieu tous les quatre ans. Élections quadriennales.

 

laquelle : pron. relatif lequel au féminin singulier (s’accorde avec trêve).

 

de tous horizons : le déterminant tout s’écrit au pluriel dans cette expression, puisqu’elle signifie « de tous les horizons ».

 

concourrait : v. concourir au conditionnel, 3e personne du singulier (sujet : la crème sportive). Attention : on double le r au conditionnel.

 

Colossale : adj. colossal au féminin singulier (s’accorde avec la gloire).

 

rejaillirait : v. rejaillir au conditionnel, 3e personne du singulier (sujet : qui, mis pour la gloire).

 

survoltée : adj. survolté au féminin singulier (s’accorde avec atmosphère). [Figuré] Très excité.

 

clamait : v. clamer à l’imparfait de l’indicatif, 3e personne du singulier (sujet : le bâtisseur). Le verbe clamer s’écrit sans accent circonflexe.

 

bâtisseur : ce nom s’écrit avec un accent circonflexe.

 

amphithéâtre : n. m. [ANTIQUITÉ] Grand édifice romain de forme généralement elliptique, comportant des gradins étagés donnant sur une arène, et destiné aux combats de gladiateurs, aux chasses, etc.

 

athénien : adj. D’Athènes. Le gentilé (nom ethnique) s’écrit avec une minuscule quand on l’emploie comme adjectif.

 

eurent : verbe avoir au passé simple, 3e personne du pluriel (sujet inversé : les premiers Jeux de l’ère moderne).

 

lieu : le nom lieu s’écrit toujours au singulier dans l’expression avoir lieu.

 

premiers Jeux : le nom jeu s’écrit avec une majuscule quand il fait clairement référence aux Jeux olympiques.

 

de dimension mondiale : dans cette expression, le nom dimension signifie « importance », « ampleur ». On l’écrit  au singulier (comme on le ferait dans les expressions d’importance mondiale et d’ampleur mondiale).

 

viendraient : v. venir au conditionnel, 3e personne du pluriel (sujet : deux conflits armés).

 

interrompre : v. Faire cesser le déroulement de qqch. Ce verbe s’écrit avec deux r.

 

occire : v. [Vieux] ou [Soutenu] Tuer. Occire le roi.

 

Depuis lors : loc. adv. Depuis ce temps-là. Lors est un adverbe ancien qui signifie « alors ». Il s’écrit sans apostrophe.

 

surpassés : part. passé du v. surpasser au masculin pluriel. En contexte pronominal, le participe passé s’accorde lorsque le pronom se joue le rôle de complément direct : les valeureux ont surpassé eux-mêmes.

 

leurs couleurs : le nom couleur est pluriel lorsqu’il fait référence aux couleurs du drapeau, symbole d’une collectivité particulière.

 

succédé : part. passé du v. succéder au masculin singulier. En contexte pronominal, le participe passé reste invariable lorsque le pronom se joue le rôle de complément indirect : les champions ont succédé à d’autres champions.

 

plateformes OU plates-formes : n. f. Surface plane, horizontale, plus ou moins surélevée. Graphie rectifiée : plateforme, sans trait d’union.

 

podiums : n. m. podium au pluriel. Petite plateforme à trois places, installée pour recevoir les vainqueurs d’une épreuve, d’une compétition. Le nom podium s’écrit ici au pluriel, puisqu’il est l’attribut du complément direct plateformes, pluriel.

 

vivats : n. m. vivat au pluriel. Acclamation enthousiaste en l’honneur de quelqu’un.

 

horde : n. f. Groupe de personnes indisciplinées.

 

entassée : part. passé du v. entasser employé comme adjectif, au féminin singulier (s’accorde avec horde).

 

espoirs : le déterminant interrogatif combien de exige le pluriel.

 

déçus : part. passé du v. décevoir employé comme adjectif, au masculin pluriel (s’accorde avecespoirs).

 

rêves : le déterminant interrogatif combien de exige le pluriel.

 

brisés : part. passé du v. briser employé comme adjectif, au masculin pluriel (s’accorde avecrêves).

 

amers : adj. amer au masculin pluriel (s’accorde avec revers). [Figuré] Qui afflige, qui aigrit.

 

incommensurable : adj. (s’accorde avec nombre). [Soutenu] Qui est sans commune mesure; qui est si grand qu’on ne peut l’évaluer.

 

pantois : adj. (s’accorde avec le plus aguerri des experts). Qui perd sa contenance à cause de l’étonnement. Rester pantois. Laisser quelqu’un pantois.

 

aguerri : part. passé du v. aguerrir employé comme adjectif. Habitué aux choses pénibles, endurci. Ce mot s’écrit avec deux r, comme guerre.

 

ès : prép. (Suivi d’un nom pluriel) En les; étant diplômé ou constituant un diplôme dans le domaine de. Docteur ès arts, ès sciences. Doctorat ès lettres. Cette préposition s’emploie, comme ici, pour parodier les grades universitaires.

 

Au fil des : loc. prép. Dans cette expression, fil signifie « enchainement, suite logique, progression ». À ne pas confondre avec fils (« enfant mâle »).

 

crû : part. passé du v. croitre au masculin singulier. Le participe passé conjugué avec l’auxiliaireavoir reste invariable en l’absence de complément direct. À ne pas confondre avec cru, sans accent circonflexe, qui est plutôt le participe passé du verbe croire (ils ont cru voir une étoile filante).

 

Les Jeux : le nom jeu s’écrit avec une majuscule quand il fait clairement référence aux Jeux olympiques.

 

étendus : part. passé du v. étendre au masculin pluriel. En contexte pronominal, le participe passé s’accorde avec le sujet (ici, les Jeux) lorsque le pronom se est sans fonction logique.

 

embrassé : part. passé du v. embrasser au masculin singulier. Le participe passé conjugué avec l’auxiliaire avoir reste invariable quand le complément direct (ici, des sphères qu’on n’aurait pas soupçonnées) est placé à droite du verbe.

 

on n’aurait pas : bien qu’il soit inaudible à l’oral à cause de la liaison entre le pronom on et le verbe qui suit quand ce dernier commence par une voyelle (aurait), l’adverbe ne est requis dans cette phrase négative. Pour s’en convaincre, on peut remplacer le sujet on par un autre pronom :que je n’aurais pas

 

soupçonnées : part. passé du v. soupçonner au féminin pluriel. Le participe passé conjugué avec l’auxiliaire avoir s’accorde avec le complément direct lorsque ce dernier est placé à gauche du verbe. Ici, le complément direct est le pronom relatif qu’, mis pour des sphères.

 

naguère : adv. [Soutenu] Il n’y a pas longtemps, à une époque récente.

 

tels : adj. tel au masculin pluriel. Il arrive que tel, suivi d’un ou de plusieurs noms, ait la même valeur que tel que, c’est-à-dire qu’il prenne le sens de « par exemple ». Contrairement à tel que(où l’accord se fait avec le nom qui précède), tel employé seul s’accorde avec le ou les noms qui le suivent. Ici, l’accord se fait au masculin puisque l’énumération contient au moins un nom masculin (le cricket, le croquet, la souque-à-la-corde, le rugby et le motonautisme).

 

cricket : n. m. [SPORTS] Sport d’équipe britannique qui se joue avec une balle et des battes de bois.

 

croquet : n. m. Jeu consistant à faire passer des boules de bois sous une série d’arceaux, selon un trajet déterminé, à l’aide d’un maillet.

 

souque-à-la-corde OU souque à la corde : n. f. ou n. m. Jeu dans lequel deux équipes en file indienne, situées chacune à une extrémité d’un câble, doivent tirer de toutes leurs forces sur ce câble afin de faire pénétrer l’équipe adverse dans leur camp.

 

rugby: n. m. Sport qui oppose deux équipes de quinze ou treize joueurs et qui consiste à déposer le ballon, joué au pied ou à la main, derrière le but adverse ou à le faire passer par un coup de pied entre les poteaux de but.

 

motonautisme : n. m. Navigation sur de petites embarcations à moteurs.

 

disparu : part. passé du v. disparaitre au masculin singulier. Le participe passé conjugué avec l’auxiliaire avoir reste invariable en l’absence de complément direct.

 

d’autres : pron. indéfini toujours pluriel.

 

apparues : part. passé du v. apparaitre au féminin pluriel. Le participe passé conjugué avec l’auxiliaire être s’accorde avec le sujet (ici, d’autres, qui fait référence à certaines disciplines).

 

taekwondo : n. m. Sport de combat, art martial apparenté au karaté, originaire de Corée.

 

rythmique : adj. En français, le h se place après le t, contrairement à l’anglais, où il se place après le r (rhytm).

 

canoë-kayak : n. m. [SPORTS] Ensemble des épreuves disputées en canoë et en kayak.

 

yachting : n. m. [SPORTS]  Navigation de compétition.

 

tout-terrain OU tout terrain OU tous-terrains OU tous terrains : adj. Se dit d’un véhicule pouvant circuler sur toutes sortes de terrains.

 

hiémale : adjectif hiémal au féminin singulier (s’accorde avec saison). [Soutenu] Qui se rapporte à l’hiver. Vent hiémal.

 

saut à ski OU saut à skis : dans l’expression à ski(s), le mot ski peut demeurer au singulier, comme dans l’expression faire du ski, ou prendre la marque du pluriel.

 

skeleton : n. m.  Sport d’hiver individuel qui, tout comme le boblsleigh, se pratique dans un couloir de glace étroit en descente. Le skeleton se pratique individuellement sur une planche ressemblant à la luge sportive, mais, contrairement à la luge de course, le skeletoneur se place sur son engin à plat ventre la tête devant.

 

bobsleigh : n. m. Traineau articulé à plusieurs places, destiné à glisser très rapidement sur des pistes de glace spécialement aménagées. Une course de bobsleighs. Sport que l’on pratique avec ce traineau. Le bobsleigh est une discipline olympique.

 

N’y : adv. nég. ne suivi du pron. pers. y. Ici, le pronom y fait référence à l’ensemble des disciplines énumérées. À ne pas confondre avec la conjonction ni (Luc n’aime pas le vin ni la bière).

 

manquent : v. manquer au présent de l’indicatif, 3e personne du pluriel (sujet inversé : le jiujitsu, le télémark, l’apnée ou le racquetball).

 

jiujitsu OU jiu-jitsu : n. m. Art martial japonais sans armes, qui a donné naissance au judo. Graphie rectifiée : jiujitsu, sans trait d’union.

 

télémark : n. m. Technique de virage en ski, que l’on effectue un genou près du sol.

 

apnée :  n. f. Plonger en apnée : plonger en retenant son souffle, sans bouteille d’oxygène ni matériel de plongée.

 

racquetball : n. m. Sport se pratiquant à deux ou à quatre et consistant à projeter une balle sur les murs d’une petite salle à l’aide d’une courte raquette.

 

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